Société

Marché du travail : les jeunes toujours en mal d emploi

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C’est toujours le parcours du combattant chez les jeunes pour trouver un emploi. Le chômage touche de plein fouet les jeunes entre 15 et 24 ans. 49% ne sont ni à l’école ni au travail. Tel est le constat qui ressort d’un séminaire sur l’insertion des jeunes en difficulté qui s’est tenu mercredi 27 novembre au siège de la CGEM (Confédération générale des entreprises du Maroc) à Casablanca.

Cette situation inquiétante s’explique en partie par le manque de dispositifs d’insertion pour les jeunes, l’inadaptation des formations offertes par rapport à la spécificité du marché du travail ainsi que l’absence de politique publique intégrée à l’emploi.

Et par conséquent, les jeunes se retrouvent sans qualification et ne maîtrisent pas les techniques de recherche d’emploi.

Pour remédier à cette situation, les associations l’Heure Joyeuse, Al Karam, Eclats de Lune au Maroc se sont unies pour accompagner les jeunes en mettant en place le programme COIP (Cellules d’orientation et d’insertion professionnelle). Ces centres constituent des dispositifs d’accompagnement destinés à faciliter l’insertion des jeunes en situation précaire dans le marché du travail et ce à travers le renforcement de leur employabilité et leurs capacités entrepreneuriales. Ces cellules s’adressent aux jeunes déscolarisés disposant des niveaux du primaire, du collège ou du lycée. Pour être admis au sein de ces cellules, ils doivent être âgés  entre 15 et 30 ans et être en situation de vulnérabilité.

Sur le plan économique, les revenus moyens de la famille doivent être inférieurs à 2.000, voire 2.500DH.  Le parcours du jeune admis dans le COIP se décline en 5 étapes : l’accueil, l’orientation, la formation et le renforcement des compétences, stage et suivi et l’emploi. L’objectif de ce dispositif étant de renforcer l’employabilité des jeunes en situation précaire et de faciliter leur insertion dans le monde de l’emploi. Il est aussi question de renforcer les compétences des acteurs agissant auprès des jeunes en difficulté et de mobiliser les partenaires autour de cette cause.

Lors de ce séminaire, les associations ont  recommandé la mise en œuvre d’une loi reconnaissant les caractéristiques et les besoins spécifiques de la population cible. Elles ont également appelé le Haut-Commissariat au Plan (HCP) à établir une enquête sur les jeunes en situation précaire et à adapter les filières de formation en fonction des secteurs de développement économique de chaque région. Pour ces ONG, il est impératif d’élargir le dispositif COIP et d’ouvrir des structures dans plusieurs villes.

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