Société

Maroc-portugal : Sous le signe de l’économie

Cette visite, la première de M. Durao Barroso dans un pays hors Union Européenne depuis sa prise de fonctions en avril dernier à la suite de la victoire de son parti de centre-droite, le parti social démocrate (PSD), sera placée sous le signe de la relance de la coopération économique. L’un des principaux points à l’ordre du jour des entretiens est la prochaine réunion de haut niveau luso-marocaine qui se tient au niveau des chefs de gouvernement des deux pays, alternativement au Maroc et au Portugal.
Le Maroc est l’un des rares pays auxquels le Portugal est lié par ce genre de sommets, qui n’ont lieu qu’avec l’Espagne et le Brésil. La prochaine réunion, prévue en novembre prochain, se tiendra sous les meilleurs auspices, le nouveau gouvernement portugais ayant dès son investiture, réaffirmé son engagement de maintenir des relations privilégiées avec le Maroc.
Cet engagement trouvera concrétisation sur le terrain, le Portugal étant le troisième investisseur au Maroc, après avoir été en tête de liste en 1999. de gros investisseurs portugais s’activent au maroc notamment dans le secteur du ciment à travers le contrôle de la cimenterie « Asment » de Témara par le groupe portugais « Cimpor », les télécommunications, à travers la présence de « Portugal Telecom » dans le capital de l’opérateur privé Meditel et dans le secteurs du textile et de la filière du bois, en particulier dans la transformation du liège. Le total des échanges entre les deux pays est évalué à près de 150 millions d’euros. De plus, une ligne de crédit de 10 millions d’Euros a été mise en place au Portugal depuis juillet dernier pour financer les exportations portugaises vers le Maroc et pour promouvoir des projets de partenariat, notamment au niveau des petites et moyennes entreprises. Par ailleurs, cette visite qui intervient à la veille du sommet européen de Séville, sera l’occasion d’évoquer les relations Maroc-UE dans les volets de l’agriculture, la pêche et l’immigration ainsi que la situation au Moyen-orient.
Le chef de la diplomatie portugaise Martins Da Cruz, rappelle-t-on, avait refusé, au cours de la réunion des chefs de la diplomatie des quinze à Luxembourg, que l’aide au développement européenne soit annulée pour les pays tiers qui ne coopèrent pas en matière d’immigration clandestine. «Nous ne pouvons pas accepter que cette aide au développement soit conditionnée» par l’engagement et la coopération des pays d’origine ou de transit de l’immigration clandestine, avait-il tranché.

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