Société

Mechahouri : Un homme d’expérience

Rares sont ceux qui, comme Mustapha Mechahouri, le nouveau ministre du Commerce extérieur, peuvent se targuer de faire une telle unanimité. «Un homme sérieux». «Un homme de parole, affable, minutieux, disponible et efficace». Ce sont les termes qui reviennent chez ceux qui le connaissent ou qui ont eu affaire à lui. Cadre du Mouvement Populaire (MP) depuis une douzaine d’années. Il ne s’agit pas de quelqu’un que l’on pourrait qualifier communément de «politicard». Mais plutôt d’un «technocrate de la politique».
Avec M’hand Laenser (Agriculture) et Saïd Oulbacha (Formation professionnelle), il est l’un des trois membres du MP au sein du gouvernement Jettou. L’homme dégage, au tout premier abord, un aspect assez austère, mais qui se dissipe très vite au fur et à mesure que s’instaure le dialogue. En fait, ce n’est qu’une réserve naturelle chez cet originaire d’El Ksiba, dont il est natif un 16 mai 1947. L’homme reste par ailleurs très attaché à sa ville natale, où il ne compte que des amis. Des amis avec lesquels il gardera le contact même lorsqu’il partira poursuivre ses études au Lycée Mohammed V à Casablanca, puis, plus tard, lorsque ses fonctions de secrétaire général de la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG), ne lui laisseront que peu de temps libre à consacrer à sa petite famille.
La solidarité n’est pas un vain mot chez ce père attentionné de trois enfants, qui a été l’exemple à suivre par ses frères cadets auxquels il s’est dévoué… Et si, à la CDG, on se réjouit pour lui d’avoir été nommé à cette charge, ses désormais ex-collègues ont eu un pincement au coeur le jour de son départ.
car, depuis 1970, l’année de l’obtention de sa licence en sciences économiques à la Faculté de Droit de Rabat et son recrutement dans cet établissement, il y a acquis une réputation de droiture et de rigueur au travail. Des qualités, qui, outre sa compétence, l’amèneront tout naturellement à être nommé secrétaire général de la CDG en décembre 1995, après avoir passé 20 ans à la tête du département de la prévoyance sociale.
En 1974, il avait été nommé directeur de la Caisse Nationale de Retraites et d’Assurances (CNRA). A son actif, l’étude et la création du Régime collectif d’allocation des retraites (RCAR) en 1977, la Caisse des retraites des avocats du Maroc en 1991, la Caisse des retraites des parlementaires et la gestion des capitaux accidents de circulation en 1994, le système Recore en 1988, Addaman-Al-Hirafi en 1995 et le projet de Addaman-Al-Bahri en 1996. Il a été derrière tout cela.
Cet enfant du terroir a effectué depuis 1970 plusieurs missions et stages dans les caisses de dépôt du Canada et de France et a représenté le RCAR dans plusieurs forums et commissions techniques permanentes de l’Association internationale de la sécurité sociale. Il a mené en 1995, à la demande du Bureau International du Travail et de la Banque Mondiale, une étude sur la restructuration et la mise à niveau de la Caisse nationale de sécurité sociale du Congo Brazzaville. Une riche expérience capitalisée par ce Ksibi. Il saura, certainement, en faire profiter son département.

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