Société

Mise à niveau de la CNOPS

Le ministre de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Solidarité, Mustapha Mansouri a indiqué, mardi à Rabat, qu’un plan d’action de trois ans pour la réforme et la mise à niveau de la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (CNOPS) et des mutuelles qui en relèvent, sera élaboré dans la perspective de la gestion de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO). Mustapha Mansouri, qui répondait à une question orale à la Chambre des Conseillers sur le rendement des mutuelles, a souligné que ce plan d’action s’articule autour de plusieurs axes se rapportant notamment aux aspects institutionnel, organisationnel, comptable et informatique, à l’amélioration du niveau de la formation des ressources humaines et à la mise en oeuvre d’un statut du personnel répondant aux besoins de la CNOPS. Le secteur des mutuelles au Maroc, a-t-il ajouté, assure une couverture médicale au profit de plus de 80% des fonctionnaires et agents de l’Etat, des collectivités locales et des établissements publics, comme il contribue au remboursement des frais des soins et d’hospitalisation. Dans la perspective de l’entrée en vigueur du code de la couverture médicale de base, les mutuelles du secteur public pourraient accueillir plus de 300.000 nouveaux affiliés, ce qui porterait à plus d’un million le nombre total des affiliés, a précisé Mansouri. Le ministre a indiqué que les changements qui vont s’opérer avec l’entrée en vigueur de l’AMO, amèneront les organismes chargés de la gestion de ce régime à améliorer leurs prestations, à élargir leurs champs d’action et à renforcer les moyens de communication, rappelant que la CNOPS qui englobe huit mutuelles du secteur public, a fait l’objet en 1999 d’un audit qui a concerné les aspects financier, organisationnel, informatique et les ressources humaines.
Les auditeurs, a-t-il ajouté, ont jugé nécessaire la mise en place de mesures de redressement visant essentiellement la maîtrise des recettes et des dépenses et l’amélioration des prestations de santé. Concernant le retard dans le remboursement des frais de soins, Mansouri a imputé cet état de fait au déficit dans les recettes du secteur conséquent à la stagnation des cotisations pendant plusieurs années (avant 1999) et à leur faiblesse, au moment où les frais de soins ont augmenté et le champ des prestations s’est élargi pour englober des services coûteux.

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