Société

Mohamed Chaouki : «Sauver Casablanca»

© D.R

ALM : Etes-vous candidat au prochain scrutin ?
Mohamed Chaouki : Effectivement, je suis candidat dans la circonscription d’Anfa à Casablanca. C’est une circonscription qui jouit de plusieurs spécificités, notamment la diversité de la population qui est composée des classes pauvre, moyenne et riche. J’ai en plus un lien tout particulier avec cette circonscription. J’y étais candidat en 1976 déjà. A cette époque, il s’agissait d’une seule grande commune, celle de Aïn Diab. Je me suis présenté par la suite en 1983, en 1992 et en 1997, toujours dans le cadre des élections communales. Je me suis ensuite présenté dans la même circonscription en 1993 et en 1997 pour le Parlement. Il faut dire que l’USFP a toujours été présente dans cette région. Il s’agit même de la première force politique. Cette circonscription compte en fait des électeurs qui participent par un vote politique et non pas pour élire des personnes.

Quelle est la place de la région de Casablanca dans le projet électoral de l’USFP ?
Il existe tout d’abord un programme national qui vient d’être adopté par le conseil national du parti. Nous sommes par ailleurs, au niveau du secrétariat régional, en train de finaliser le programme régional. L’axe principal de ce programme sera de sauver la ville de Casablanca. Les communes urbaines de cette métropole ont toujours été gérées par des gens en relation avec l’ancien ministre de l’Intérieur, Driss Basri, alors que nous avons toujours été écartés de manière tout à fait incompréhensible, de tout ce qui concerne la gestion, que ce soit au niveau du conseil de la ville ou encore des communes. La ville connaît par ailleurs une alliance entre les partis créés par l’administration et le Parti de la justice et du développement (PJD) qui s’occupent de la gestion. Et tout le monde voit aujourd’hui les résultats de cette alliance. Les grands maux dont souffre Casablanca sont toujours d’actualité, notamment les problèmes de l’habitat insalubre, du transport et de la sécurité. Le conseil de la ville est pratiquement absent de la scène sauf quand il s’agit de concéder certains secteurs ou services en gestion déléguée.

Quelles sont les chances de votre parti à Casablanca ?
Nous espérons que les électeurs vont participer massivement à ces élections et qu’ils vont assumer la responsabilité de leur vote. De notre côté, nous nous engageons à être francs et honnêtes envers nos électeurs. Cela fait plus de 40 ans que l’USFP lutte pour plus de liberté, de démocratie et de justice sociale et nous continuerons à lutter dans ce sens. Nous souffrons certes d’un déficit en matière de communication, mais nous comptons le dépasser lors de ce rendez-vous électoral grâce à notre nouveau slogan : "Choisissez votre Maroc". Nous demandons ainsi aux électeurs, à travers un discours sincère, courageux et responsable, de choisir le Maroc qu’ils veulent, soit un Maroc ouvert et qui veut s’inscrire dans la mondialisation ou bien un Maroc de l’obscurantisme. Ce que nous ne pourrons tolérer en tant que force politique ayant toujours milité pour le progrès et la modernité.

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