Une rencontre tenue vendredi à Rabat avec les représentants des médias a permis de jeter la lumière sur les nouvelles nominations opérées au sein du département de l’Education nationale.
Sur un total de 225 postes à pourvoir au niveau des services extérieurs du département, 113 candidats ont été déjà nommés. Pour les services centraux, 23 nouveaux chefs de service ont été admis sur un total de 30 postes disponibles.
Le département de l’Education nationale, fort d’un effectif global de 680.000 fonctionnaires, a tenu à entourer ces nouvelles nominations de toutes les garanties juridiques, en vue d’éviter toute levée de boucliers.
Les responsables du département on tenu à rappeler à l’adresse des représentants de la presse qu’une note du ministère, en date du 19 janvier 2001, avait explicité les conditions à remplir par les candidats aux postes de chef de service. Une correspondance du ministère avait, une dizaine de jours plus tard, détaillé les modalités d’élaboration des dossiers de candidatures et les délais de leurs dépôts. Un communiqué de presse a été publié pour garantir la diffusion de ces dispositions auprès de toutes les parties concernées.
Une fois le dispositif en place, une commission de développement des ressources humaines, composée de responsables, de cadres supérieurs du ministère et d’universitaires, a planché sur les dossiers de candidature. Elle avait pour mission d’encadrer et d’évaluer le rendement des responsables. Des groupes de travail, issus de la commission, ont veillé sur l’opération de sélection des candidatures et effectué des tests d’évaluation.
L’information avait bien circulé auprès des effectifs, puisque les services du ministère ont reçu 11.906 candidatures pour les postes de chef de services extérieurs et 999 candidatures pour les postes de chef de services centraux.
Le choix par sélection, affirme-t-on au ministère, sera ouvert aux candidats admis et qui n’ont pas été encore nommés dans le cadre du mouvement géographique qui admet comme base le critère de mérite.