La présidente de la Haute Autorité de la communication audiovisuelle (Haca), Latifa Akharbach, vient de prendre part à la conférence internationale de l’ONG African Women in the Media.
L’occasion, pour elle, de révéler «une grande volonté au Maroc de promouvoir un modèle de régulation des médias respectueux des libertés et orienté vers les droits humains et les valeurs démocratiques».
C’est ce qui a permis, d’après elle, à la Haca, de «faire preuve d’un grand dynamisme en matière de promotion de la culture de la parité et de l’égalité citoyenne à travers la lutte contre les narratifs vecteurs de discrimination, de stéréotypes sexistes et d’atteinte à la dignité des femmes». Lors de cet événement, organisé avec le soutien de l’Unesco et l’ONU Femmes, la présidente de l’instance de régulation marocaine a présenté de nombreux exemples de bonnes pratiques développées à la fois par la Haca et par certains médias audiovisuels marocains.
L’objectif étant à son sens de contribuer à la lutte contre les violences faites aux femmes dans et par les médias. Le tout en relevant que « partout dans le monde, la création d’un environnement sain rejetant toute forme de violence et de discrimination contre les femmes demeure encore à l’ordre du jour». Quant au nouvel espace public créé par les plateformes numériques globales, il a, à ses yeux, « fait émerger des formes de violences facilitées par la technologie et dont les femmes sont victimes de manière récurrente».