«Plus ça approche, plus j’ai le trac!», «je n’arrive pas à retenir mes cours même si je passe de longues heures à réviser!». A quelques jours des examens du baccalauréat, on a tendance à entendre des élèves dire ces jérémiades. Or, il semble que ces fausses impressions ne sont pas partagées par les pédagogues qui ne cessent de mettre l’accent sur le travail régulier pour couronner l’année de succès. Le même son de cloche est relevé chez Rajae Zerkali, professeur d’anglais au lycée Omar El Khayam à Rabat. «Il faut s’y prendre à l’avance et régulièrement. C’est ça le secret», révèle-t-elle. Pour illustrer cette démarche, cette professeur cite l’exemple des cours d’histoire-géo. Ainsi, si l’élève se concentre en classe et révise constamment les week-ends, il n’éprouvera aucune difficulté à inculquer ses cours à tout jamais. Quant aux élèves qui n’ont pas pu adopter cette méthode, ils peuvent facilement se rattraper. A cet effet, Mme Zerkali conseille de «travailler en groupe, s’organiser et trouver des élèves qui acceptent l’échange. Pour ce faire, chacun peut prendre dix à quinze minutes de réflexion individuelle avant de partager les connaissances. D’autant plus que quand on travaille en groupe, on obtient un bon résultat». Malheureusement, «c’est un travail que les élèves ne sont pas habitués à faire», a-t-elle martelé. Pire encore, certains élèves ne gardent pas le contact avec leurs professeurs après avoir terminé le programme. «Il y a une période où le professeur est disponible mais les élèves ne viennent pas», ajoute-t-elle. Cependant, cette période peut s’avérer d’une utilité extrême pour l’élève afin d’optimiser ses capacités. Parallèlement, des inscriptions sont ouvertes aux élèves à des cours de soutien. Ces cours sont de nature à constituer une bonne opportunité pour les élèves désirant renforcer leurs compétences et rebondir sur quelques cours. Quelle que soit la démarche suivie pour réviser, l’élève est tenu de bien comprendre le fonctionnement de sa mémoire et de travailler, selon son professeur, à raison de quatre à cinq heures par jour. Le cas échéant, il risque d’avoir un surmenage dû à une mauvaise gestion du temps et au travail nocturne jusqu’à une heure très tardive, ou un trou de mémoire, qui survient avec l’angoisse. Pour surmonter ce sentiment, le candidat aux examens «doit garder son calme et ne pas se limiter à réviser une seule leçon pour être imbu de lui-même», estime Mme Zerkali. En effet, la confiance en soi s’acquiert après avoir traité une variété d’exercices et de cours lors de la période des préparations. Ce sentiment de confiance se voit davantage nourri grâce au soutien et l’accompagnement des parents qui sont vivement appelés à éviter de stresser leur enfant et lui faire confiance comme le suggère la professeur. Ceci étant, les parents peuvent également faire preuve de vigilance en vérifiant ses capacités de concentration et l’efficacité des méthodes de révisions adoptées par l’enfant pour ainsi pouvoir les ajuster selon les matières. Bref, il existe différentes manières d’apprendre. Dans ce sens, le monde virtuel peut être d’une grande utilité pour les élèves. A cet égard, Mme Zerkali a formulé la proposition de recourir à des sites web permettant aux élèves de renforcer leur niveau en anglais. Comme elle a suggéré le visionnement de documentaires historiques qui reproduisent des faits. S’il en est ainsi, tous les moyens sont bons pour préparer les examens, il suffit de trouver la méthode efficace afin d’être plus confiant en soi. Alors, bonne chance !
Quelques conseils pour bien préparer et passer les examens • Avoir une bonne condition physique et morale en adoptant un système d’alimentation équilibrée et basée sur des vitamines, |