Pendant le confinement : 47% des parents ont eu du mal à limiter le temps passé par leurs enfants sur les écrans

La limitation du temps passé sur les écrans était un défi pour 47% des parents pendant le confinement.

Le taux ressort du nouveau sondage d’Ipsos pour BIC auprès d’un panel représentatif de 200 parents marocains d’enfants âgés de 7 à 17 ans. Comme le précisent l’entreprise de sondages et le leader de papeterie, cette étude a été menée fin octobre 2020, soit quelques mois seulement après la fin du confinement au Maroc. L’enquête révèle également les conséquences significatives de la crise sanitaire sur la vie des familles et les arbitrages que celles-ci ont dû faire vis-à-vis de leurs enfants et de leurs budgets. Le tout en ressortant d’autres chiffres.

Maintien d’une vie «normale», un défi pour 43%

C’est le deuxième défi relevé par les parents interrogés outre le premier précité dans l’étude. «L’équilibre à trouver entre toutes les responsabilités et les tâches quotidiennes représente également un important défi pour 41% des parents sondés», détaille l’étude. Les autres difficultés révélées étant le temps à trouver pour aider les enfants dans leurs devoirs. Ce sont, dans ce sens, 36% des répondants qui s’expriment sur ce mal. Quant à la difficulté de garder les enfants occupés une fois les devoirs scolaires terminés, elle est rencontrée par 27% des sondés au moment où celle relevée pour l’utilisation des nouvelles technologies et des plates-formes digitales est exprimée par 14% des enquêtés. Concernant les matières à enseigner, les langues étrangères occupent, selon la même source, la première place du classement des matières les plus difficiles durant l’aide aux devoirs pour près d’un tiers des parents (33%), suivies des mathématiques pour 24% des parents. «Confrontés à ces difficultés, les parents sont assez sévères envers eux-mêmes en tant que «professeurs» de leurs enfants et se donnent une note moyenne de 6,7/10. Dans le détail : 27% se sont attribué une note inférieure à la moyenne et seulement 20% se sont donné une note entre 9 et 10», ajoute la même source. Aussi, le temps consacré par les parents aux activités éducatives de leurs enfants se situe pour la plupart entre 1h et 2h par jour. Selon les répondants, la responsabilité incombe le plus souvent aux mamans (41%), aux deux parents (38%) ou aux papas (20%) comme l’indique l’enquête.

La liste de rentrée a augmenté pour 21% des parents

La grande nouveauté relevée par l’étude étant que les parents ont dû investir dans du matériel de protection individuelle anti-Covid. Ce sont ainsi 51% des parents interrogés qui ont déclaré avoir acheté plus de matériel de type gel hydroalcoolique et masques que les années précédentes. «Dans le contexte de la crise sanitaire, 21% des parents ont donc vu leur liste d’achats de rentrée 2020 augmenter», avance la même source. L’étude constate également que les parents ayant dépensé plus durant la rentrée scolaire de cette année ont atteint une moyenne de 3.751 DH de dépenses supplémentaires alors que ceux ayant dépensé moins ont réduit leurs dépenses de 1.022 DH en moyenne. Concernant les lieux d’achat, les points de vente physiques restent le canal préféré des Marocains pour l’achat de fournitures scolaires et ce, malgré la crise sanitaire. Ainsi, plus de trois parents sur quatre (87%) ont choisi de réaliser leurs achats principalement en magasin. «Seul 1% des parents a réalisé ses achats exclusivement en ligne, tandis que 5% ont fait leurs achats conjointement en ligne et en magasin», lance l’enquête qui ressort des chiffres également sur le temps devant les écrans.

Les enfants de 70% des parents passent plus de temps devant les écrans

Selon la même source, plus de deux parents sur trois (70%) déclarent que leurs enfants passent davantage de temps devant les écrans depuis le confinement et 6% seulement constatent qu’ils passent leur temps à jouer dehors. «Confinement oblige!», commente l’étude qui révèle que l’impact est positif en matière de lecture et de créativité. Dans ce sens, 17% des parents déclarent que leurs enfants lisent davantage depuis le confinement, 31% qu’ils dessinent plus et 25% qu’ils colorient plus. A ce propos, le directeur commercial Monde de BIC, Chester Twiggs, indique que sa structure est ravie d’observer que, malgré un certain temps passé devant les écrans, les enfants réservent de leur propre chef des activités plus nombreuses dédiées à l’exploration de leur créativité via le dessin, l’écriture ou le coloriage.

Pour lui, cette étude permet à sa structure de mieux comprendre les besoins des familles marocaines et des enfants vis-à-vis des fournitures scolaires et des outils créatifs, alors qu’ils représentent une partie importante des acheteurs de nos produits. «Nous avons à cœur d’intégrer leurs attentes dans nos réflexions stratégiques et dans l’élaboration des produits BIC de demain, essentiels pour apprendre, travailler et s’exprimer. Nous espérons aussi que nos produits leur apportent des moments de joie et de détente pendant cette période difficile», conclut-il.