Société

Plus D’enfants soldats

Le rapport du Secrétaire général des Nations Unies dresse la liste des parties en conflit qui utilisent des enfants soldats. Cette liste, indique M.Annan dans son rapport, représente « un pas important dans nos efforts visant à encourager les parties en conflit à se conformer à leurs obligations internationales en matière de protection de l’enfant ».
En fait, la liste met en évidence la volonté de la communauté internationale de montrer, à ceux qui violent les normes en matière de protection de l’enfant, qu’ils ne peuvent plus se le permettre dans l’impunité. Ladite liste fait référence à des situations qui figurent actuellement à l’ordre du jour du Conseil de sécurité. C’est le troisième rapport que présente Kofi Annan sur ce sujet.
Il énumère 23 parties, gouvernements et insurgés, dans cinq situations de conflit (Afghanistan, Burundi, République démocratique du Congo, Libéria et Somalie) qui recrutent ou utilisent des enfants. Le rapport met également en évidence d’autres conflits qui ne figurent pas à l’ordre du jour du Conseil de sécurité ( la Colombie, le Soudan, les Philippines, le Nord de l’Ouganda et le Sri Lanka) où les enfants sont traités comme des combattants. Le Secrétaire général de l’ONU indique également dans son rapport que « des progrès impressionnants» ont été accomplis ces dernières années en matière de codification et de standardisation des normes internationales en ce qui concerne la protection des enfants pendant les conflits, comme en témoignent notamment les trois résolutions ( 1261, 1314 et 1379) du Conseil de sécurité. Le représentant spécial du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés, Olara.A.Otunnu, a demandé et obtenu des engagements importants pour la protection et le bien être des enfants dans des situations de conflit et post-conflit dans plusieurs pays.
Durant le Session spéciale 2002 consacrée à l’enfant, l’Assemblée générale avait renouvelé son engagement en faveur de la protection des enfants affectés par des conflits armés. La position du Maroc et ses engagements en matière de protection de l’enfance ne sont plus à démontrer.
Au mois de mai dernier, SAR la Princesse Lalla Meryem, qui s’exprimait lors d’une table ronde organisée au siège de l’ONU sur « la réaffirmation des engagements pris et des actions a venir en faveur des enfants », avait mis l’accent sur la dégradation de la situation de l’enfance et évoqué en outre le cas des enfants victimes des conflits armés et des conséquences néfastes qui en découlent, au niveau de l’intégrité physique et de l’état psychologique de ces enfants au moment où ils subissent l’embargo et l’émigration forcée.

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