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Portées par le ministère de l’intérieur : Les actions menées contre l’errance des chiens

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La méthode TNVR (Trap-Neuter-Vaccinate-Return) constitue une solution morale et efficace pour lutter contre l’errance de ces animaux.

Santé : La protection de la santé publique passe aussi par la préservation de la santé animale et la sensibilisation aux enjeux liés au développement durable. Dans ce cadre, le ministère de l’intérieur a conduit plusieurs actions pour une meilleure gestion de la question des chiens errants et de la lutte contre la rage.

La gestion de la problématique de l’errance des animaux ainsi que la prise en charge de ces êtres vivants font partie des objectifs essentiels pour la protection de la santé publique. Dans le cadre des efforts consentis par le ministère de l’intérieur pour une gestion durable de la problématique des chiens errants et l’élimination de la rage, plusieurs initiatives ont été entreprises dont notamment la diffusion de plusieurs circulaires incitant les communes à la sensibilisation à l’importance et l’utilité de la méthode TNVR (Trap-Neuter-Vaccinate-Return) qui constitue une solution morale et efficace pour lutter contre l’errance de ces animaux.

Cette méthode consiste à les capturer, les stériliser, les vacciner contre la rage, les déparasiter et les identifier par des boucles à l’oreille, ensuite les retourner dans le milieu où ils ont été capturés afin de leur éviter une désorientation et garantir la stabilisation de leur nombre avec le temps. Ce processus a fait l’objet d’une convention de partenariat, signée en 2019, entre le ministère de l’intérieur, le ministère de la santé et de la protection sociale, l’Office national de la sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) et l’Ordre national des vétérinaires. Ces efforts vont également dans le sens d’éviter l’utilisation des armes à feu et des substances toxiques pour l’élimination des chiens errants.

Les autres actions menées concernent l’accompagnement des collectivités territoriales et la mise en œuvre d’un programme sexennal (2019-2024) qui vise la création de 76 Bureaux communaux d’hygiène (BCH), dans le cadre de Groupements de collectivités territoriales (GCT), incluant les fourrières animalières et les centres antirabiques, avec un coût global de 608 MDH. Dans le même sens, les projets se poursuivent avec la mise en œuvre de la convention de partenariat entre le ministère de l’intérieur, le ministère de la santé et de la protection sociale et le ministère de l’économie et des finances en vertu de laquelle la Direction générale des collectivités territoriales (DGCT) procède au versement d’un montant annuel de 40 MDH au profit de l’Institut Pasteur du Maroc (IPM) pour l’acquisition des produits de vaccination antirabique (vaccins et sérums). Ces produits sont ainsi mis à la disposition du département de la santé pour une meilleure prise en charge vaccinale des personnes exposées à la rage, notamment au niveau des zones rurales.

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