Société

Pour les sans-papiers

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La mobilisation pour la régularisation des sans-papiers en Belgique se poursuit. L’UDEP (Union pour la défense des sans-papiers) appelle à une vaste manifestation, le dimanche 22 avril 2007, devant le centre fermé de Vottem. Sous le slogan «Vottem, 8 ans déjà… je ne l’accepte pas!», cette ONG réclame la régularisation des sans-papiers, l’arrêt des expulsions et la suppression des centres fermés pour étrangers (Vottem, Bruges et Merksplas). En 2006, pour rappel, des sans-papiers, dont des Marocains, ayant occupé l’église Notre Dame Immaculée d’Anderlecht, ont été expulsés manu militari de cet édifice religieux et ont été transférés dans ces centres. Pour apporter aide et soutien aux ressortissants marocains, la Ligue belge des droits de l’Homme a saisi par écrit les autorités consulaires marocaines compétentes.
Dans une lettre adressée au consul général du Maroc, Driss Chabi, le président de cette ONG, Benoît Van der Meerschen, indiquait que le nombre des Marocains concernés s’élève à 17. La division des Affaires consulaires au ministère des Affaires  étrangères et de la Coopération, contactée à cette époque par ALM, n’aurait reconnu, pour sa part, la nationalité marocaine qu’à deux de ces personnes.
Par ailleurs, cette manifestation, souligne l’UDEP dans son communiqué, vient en réponse aux déclarations du ministre de l’Intérieur Patrick Dewael relatives à l’humanisation des centres fermés pour étrangers.
«On n’humanise pas ce qui est inhumain ! On ne peut pas humaniser les centres fermés pour étrangers, on doit les supprimer», rétorque l’ONG belge qui dénonce les graves violations des droits humains dans ces centres. «Fin novembre 2006, quatre gardiens du centre fermé de Vottem ont dénoncé de graves maltraitances, en particulier, le sort réservé aux personnes détenues malades ou atteintes de troubles psychiatriques : placement en isolement au cachot, sans soins, pendant des jours, voire des semaines». Et de préciser que : «Récemment, ce sont deux infirmières qui témoignent d’injections de neuroleptiques dangereux pour calmer les résidents, cela s’ajoute à l’administration de tranquillisants par voie orale».

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