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Pour un avenir énergétique plus durable : L’AMEE relève le défi africain

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L’AMEE s’est résolument inscrite dans le développement durable et l’économie verte.

Son passage sous la tutelle du ministère de l’industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique a renforcé sa position en tant qu’acteur incontournable dans le secteur. Suite à l’adoption du projet de décret n° 2.20.393 modifiant le décret n° 2.10.320 portant application de la loi n° 16.09 relative à l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE), une nouvelle page s’ouvre pour l’Agence. La nouvelle position, adoptée en Conseil de gouvernement, lui permet d’élargir son périmètre d’actions. L’AMEE est devenue une agence dédiée à l’économie verte qui, en plus de l’efficacité énergétique, intègre la mobilité durable et la production propre dans l’industrie. Une trajectoire qu’elle entend consolider entre autres grâce à ses divers partenariats à dimension nationale et internationale. La coopération Sud-Sud y occupe une place de choix.

Une dimension africaine renforcée

L’AMEE compte à son actif plusieurs conventions et accords avec les pays de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel (Burkina Faso, Comores, Côte d’Ivoire, Guinée Conakry, Mali, Sénégal, Tchad, et Togo).
Ces accords ont pour finalité le développement et la promotion de l’efficacité énergétique et les technologies propres à travers l’échange d’expérience et d’expertise, la mise en relation des centres de recherche et des industriels marocains avec leurs homologues dans les pays partenaires, et l’assistance technique. Ainsi, ces partenariats se sont matérialisés par plusieurs projets.

Transfert de savoir

L’AMEE propose également aux cadres subsahariens des modules de formation dans les domaines de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables décentralisées. L’Agence s’est aussi engagée pour le développement des compétences africaines en matière d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables. On citera comme exemple l’organisation en 2019 d’un atelier d’échange sur les énergies renouvelables au service de l’électrification rurale et du pompage solaire, au profit des professionnels africains. De même, une série de formations sur le pompage solaire a été dispensée en distanciel en 2020 avec la présence des cadres des agences du Sahel. Dans la même dynamique, l’AMEE entend renforcer sa position en Afrique de l’Ouest en tant que partenaire clé dans le domaine de l’efficacité énergétique. L’AMEE ambitionne également d’élargir son réseau de partenaires sur le continent à travers de nouvelles conventions avec les pays de l’Afrique de l’Est, l’Afrique centrale et l’Afrique australe.

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Green Plateform de l’AMEE à Marrakech, centre de formation placée catégorie II de l’UNESCO

Suite à la signature le 10 juin 2013 d’un accord entre le gouvernement du Maroc, représenté par le Ministère de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement et l’UNESCO, portant sur la création d’un Centre Régional pour les Energies Renouvelables et l’Efficacité Energétique, en tant que Centre de Catégorie 2, placé sous l’égide de l’UNESCO, L’AMEE a mis en place une structure technologique de prestation de services, baptisée Green Platform dédiée à la planification, la conception et la gestion de la formation (Green Training), à l’adaptation des nouvelles technologies en termes d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique (Green Technology), et à la réalisation de tests et labélisation des équipements (green labelling).

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Réduire la fracture énergétique grâce au PPP

La partenariat public-privé serait la voie vers la réduction de la facture énergétique pour les pays du Sud, et particulièrement les pays du continent africain. D’ailleurs en Afrique, les besoins environnementaux en matière de production sont grandissants et l’énergie coûte cher. Dans ce sens, le secteur privé du Sud permettra d’assurer la complémentarité des transferts de technologie Nord-Sud et Sud-Sud. L’efficacité énergétique est donc nécessaire pour lutter contre les effets du changement climatique, son importance se justifie aussi bien par des raisons économiques qu’environnementales.

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