Société

Pour une meilleure condition de la femme marocaine

«Une citoyenneté globale et totale pour toutes les femmes ». C’est sous ce slogan que l’association « Joussour , forum des femmes Marocaines», a tenu son premier congrès national les 22 et 23 décembre 2001 à l’institut Moulay Rachid à Salé.
Les participantes à ce congrès ont tenu à enregistrer à cette occasion la dynamique positive qui a caractérisé le mouvement féminin au cours des différentes étapes que traverse la cause féminine et la mobilisation permanente des composantes de la société civile pour la promotion des droits de la femme. Ceci, ainsi que l’intérêt officiel porté par le gouvernement à la cause féminine d’une part et d’autre part, l’initiative royale qui a permis la création de la Commission royale consultative pour la révision de la Moudawana. Les participantes au forum, à leur tête Ouafa Hajji, coordinatrice nationale de l’association, ont exprimé le souhait que les résultats de la commission répondent aux attentes et espoirs des femmes Marocaines. Ceci, en insistant sur la nécessité de mise en place d’un agenda pour le déroulement de ses travaux. Un agenda qui permettra d’accélérer l’annonce des résultats et leur traduction rapide en mesures concrètes afin de lever toute discrimination à l’égard des femmes et d’améliorer leur condition juridique.
Dans le même sens, la présence des femmes aux postes de décisions est une condition sine qua non pour une représentativité qui soit à l’image du rôle effectif de la moitié de la population marocaine. Le forum a également été l’occasion d’asseoir les nouvelles orientations et perspectives à venir de l’association. La coordinatrice nationale de Joussour a présenté les travaux de la commission préparatoire du congrès et les différents rapports devant être validés par les participantes. Malika Benradi, vice coordinatrice de Joussour a, quant à elle, présenté le rapport moral contenant une analyse des caractéristiques essentielles de l’évolution de la situation de la femme au Maroc depuis les années 80. Une situation marquée par l’apparition d’une volonté d’ouverture de notre pays, d’une avancée dans le processus de démocratisation et de l’intérêt international porté à la question des droits de la femme et ce, depuis Nairobi en 1985 jusqu’au sommet de Beijing en 1995.

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