Le Maroc célèbre, mercredi, à l’instar de la communauté internationale, la Journée mondiale d’Alzheimer, maladie neurodégénérative entraînant la perte progressive et irréversible des fonctions mentales, notamment de la mémoire, dont environ 150.000 Marocains, soit 3% de la population, en souffrent, selon l’Association Maroc-Alzheimer.
En raison de la déficience flagrante en termes de structures d’accueil des malades atteints d’Alzheimer, les personnes qui assurent leur prise en charge sont, dans la majorité des cas, des membres de la famille, conjoints et enfants. Une forte implication de l’entourage à l’ère, pourtant, d’un «bouleversement» de la structure de la famille traditionnelle. Les difficultés de communication et de réactivité, l’amnésie, l’insomnie et l’agressivité, ainsi que les besoins constants d’attention, de bienveillance, de sécurité et de soins constituent un lourd fardeau pour celui ou celle qui veille sur la personne atteinte de la maladie.
Cette tâche extrêmement difficile peut avoir pour conséquences, entre autres, une dépression et un épuisement chez l’assistant ou le soignant familial.