Le ministère de la Justice a assuré que la mise en place d’une cellule de suivi des articles publiés par la presse et les différents médias puise son fondement dans des dispositions juridiques et les circulaires du Premier ministre et ne peut, par conséquent, être considéré comme une atteinte à la presse et à la liberté d’opinion et d’expression ou une déviation des fondements de la démocratie et de l’Etat de droit.
Elle s’inscrit surtout dans le cadre de l’intérêt accordé à ce qui est publié par les supports d’information concernant les doléances des citoyens ou les pratiques au sein des structures de l’Etat et de l’administration, a ajouté ce département dans un communiqué, notant que la mission de cette cellule consiste également à assurer le suivi de la pratique effective de la liberté et de la responsabilité dans leur relation corrélative au sein du régime démocratique qui ne peut tolérer que les règles juridiques, telles que définies par le législateur soient bafouées.
Le ministère a rappelé que le Dahir N. 1.74.331 du 23 avril 1975 relatif à la situation des membres du gouvernement et à la formation de leur cabinet, tel que modifié et complété, a créé le poste d’attaché de presse au sein du cabinet du Premier ministre et de celui de conseiller en communication au niveau des cabinets des ministres.
Aussi, une circulaire du Premier ministre N. 102/D en date du 1er janvier 1993 a-t-elle stipulé la création de la mission d’attaché de presse au sein des cabinets ministériels et des établissements publics, en plus de la cellule de communication chargée du suivi et de l’animation médiatiques, en concrétisation également des recommandations du premier colloque de l’information et de la communication, tenu en 1993, poursuit le communiqué en question.