Au Maroc, l’infirmité motrice cérébrale touche 1.400 à 2.100 cas par an.
Accompagnement : Depuis 2020, le Centre de l’association de parents d’enfants atteints d’infirmité motrice cérébrale est arrivé au bout de ses premiers partenariats et soutiens. Pour continuer à prendre en charge ces enfants qui pour la plupart appartiennent à des familles démunies, l’association a besoin de dons financiers et en nature.
L’AMI, association de parents d’enfants atteints d’infirmité motrice cérébrale (IMC), œuvre pour la création de Centres d’accueil de jour, pluridisciplinaires qui constituent la seule approche pour accompagner les enfants et leur permettre de se développer, se socialiser et améliorer leur autonomie. A noter que le premier Centre d’éveil psychomoteur fonctionne depuis 2011 à Casablanca avec 12 classes entièrement aménagées et une équipe de 30 professionnels employés à plein temps. L’AMI a ainsi pour stratégie de développer des Centres d’éveil psychomoteur intégrés offrant des services de proximité, accessibles au plus grand nombre et de contribuer à la formation d’un personnel paramédical spécialisé.
Au Maroc, l’infirmité motrice cérébrale touche 1.400 à 2.100 cas par an. L’IMC est caractérisée par des troubles prédominants et non évolutifs dus à une lésion cérébrale précoce (avant, pendant ou après l’accouchement) pouvant s’accompagner d’atteintes sensorielles, voire d’atteintes partielles des fonctions supérieures. A certaines IMC s’ajoute un déficit intellectuel. Les premiers signes d’infirmité motrice cérébrale apparaissent généralement avant les 18 mois de l’enfant. Les enfants atteints d’infirmité motrice cérébrale sont souvent lents à atteindre les principales étapes du développement, comme apprendre à se retourner, à s’asseoir, à ramper, à sourire ou à marcher. Les parents sont souvent les premiers à soupçonner que les capacités motrices de leur enfant ne se développent pas normalement. Les symptômes qui peuvent accompagner l’infirmité motrice cérébrale comprennent : de la spasticité; des mouvements involontaires; des difficultés à marcher ou à se déplacer ; des difficultés à avaler; des troubles de la parole. Le degré de gravité de l’infirmité motrice cérébrale est très variable. Les signes physiques comprennent la faiblesse musculaire ou la spasticité et la rigidité.
Dans certains cas, ils sont accompagnés de troubles neurologiques, par exemple un retard mental ou des convulsions. Les conséquences des IMC sont nombreuses, souvent dramatiques et les affections peuvent être lourdes telles que la paralysie, les troubles moteurs, atteintes des muscles, atteintes mentales et cognitives, difficultés respiratoires, troubles neuro-visuels. La prise en charge des enfants atteints d’IMC constitue un problème majeur. Cette situation s’explique par l’absence d’information, de structures adaptées, un personnel médical qui manque de formation continue. Il faut aussi relever l’absence de prise en charge financière (AMO, CNSS, CNOPS) ainsi que l’absence de soutien psychologique des parents. A ces constats s’ajoutent les difficultés auxquelles sont confrontées les personnes en situation de handicap, à savoir l’accès à l’emploi, au transport… Aujourd’hui l’association souhaite terminer les installations et compléter les équipements de ce premier centre d’accueil, le dupliquer à terme à travers le Royaume et former les compétences nécessaires.
Depuis 2020, le Centre est arrivé au bout de ses premiers partenariats et soutiens. Pour continuer à prendre en charge ces enfants qui pour la plupart appartiennent à des familles démunies, l’association lance un appel aux dons (dons financiers, dons en nature ainsi que des paiements directs de prestations, parrainages).














