Société

Prisonniers de guerre : L’Algérie sur la sellette

« L’ONU devrait sanctionner l’Algérie pour son non-respect continu des normes et conventions internationales » concernant le traitement des prisonniers de guerre, a affirmé une ONG américaine « American Council for Moroccan POWS » (ACMP-Conseil américain pour les prisonniers de guerre marocains).
Dans un communiqué, l’ONG appelle les membres du Conseil de sécurité ainsi que le secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, à agir de manière résolue pour la libération immédiate et inconditionnelle de tous les prisonniers de guerre marocains détenus dans les camps de Tindouf, en Algérie. L’ACMP déplore qu' »au moment où une nouvelle année commence, aucun espoir ne se profile à l’horizon pour 614 prisonniers marocains ». « Ces détenus, dont 188 sont emprisonnés depuis plus de 20 ans selon un rapport publié le mois dernier par le Comité International de la Croix-Rouge, continuent à souffrir terriblement et leur état de santé physique et moral se détériore », souligne le communiqué. « Ce qui se passe dans ces camps sous la protection et la surveillance des agents de sécurité algériens n’est plus un secret », affirme l’ONG en relevant que « grâce à l’organisation humanitaire +France Libertés+, les crimes de guerre perpétrés par le Polisario et leurs protecteurs algériens ont été dévoilés au monde entier ». « Des crimes de guerre indescriptibles ont été commis contre les prisonniers de guerre marocains : torture, passage à tabac, expériences médicales, travail forcé, exposition au public, et exécutions massives ont été rapportées par France-Libertés », ajoute la même source qui qualifie ces actes « de violations flagrantes des conventions de Genève et des législations internationales sur le traitement des prisonniers de guerre ».
Ces « crimes de guerre et violations des droits de l’Homme » ont été condamnés par l’ACMP qui en tient pour responsable l’Algérie. « Tous les prisonniers devaient être relâchés immédiatement après le cessez-le-feu, entré en vigueur depuis plus de 12 ans », insiste l’ONG américaine, déplorant que les autorités algériennes jouent avec la vie de ces hommes en les libérant au compte-gouttes.

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