Société

Programme de lutte contre les bidonvilles

Un pas de plus vient d’être franchi samedi à Oujda en matière de lutte contre l’habitat insalubre. Il s’agit de l’accord-cadre qui a été signé dans la capitale de l’Oriental pour le relogement de 600 familles des bidonvilles des zones des Habous. Cet accord envisage le relogement de ces familles occupant des terrains relevant des Habous, à travers la création d’un lotissement de 11 hectares. Ce projet nécessitera une enveloppe financière estimée à 18 millions de Dirhams, dont 15,5 millions seront accordés par le ministère délégué chargée de l’Habitat et de l’Urbanisme.
L’étude et l’exécution des travaux de ce projet ont été confiées à l’Agence nationale de lutte contre l’habitat insalubre (ANHI), alors que la Wilaya de la région de l’Oriental sera chargée de la coordination entre les différentes parties au cours des étapes du projet. L’accord-cadre a été signé par Taoufiq H’jira, ministre délégué chargé de l’Habitat et de l’Urbanisme, Ahmed Taoufiq, ministre des Habous et des Affaires islamiques, et Ahmed Himdi, le Wali de la région de l’Oriental, le Gouverneur de la préfecture d’Oujda-Angad. À cette occasion, Taoufiq Hjira a estimé que la signature de cet accord est le début d’une nouvelle phase dans la coopération entre le ministère de l’Habitat et le ministère des Habous et des Affaires islamiques qui a adopté une nouvelle vision dans la résolution des problèmes inhérents à l’habitat. De son côté, M. Taoufiq a indiqué que cet accord est un prélude à une série de conventions similaires dans les différentes régions du Royaume.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la stratégie de son département qui ambitionne de promouvoir des opérations d’investissement en vue de résoudre certains problèmes sociaux, a-t-il souligné. Au-delà de son caractère hideux, avilissant et attentatoire à la dignité humaine, le phénomène des bidonvilles et les frustrations qui lui sont inhérentes ne peut être que source de malaise social. Un malaise dont on ne peut prévoir les formes d’expression. Et même si cela n’explique pas tout –loin s’en faut – les terribles attentats du vendredi 16 mai en sont la marque évidente. L’accord-cadre signé à Oujda est un signal fort de la volonté d’accorder des logements décents aux citoyens, mais également celui d’attaquer le mal à la racine.

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