L’opération initiée par la Fondation Phosboucraa prend fin demain
Jusqu’au 4 juillet, la Fondation Phosboucraa organise une campagne de sensibilisation et de dépistage des cancers du sein et du col de l’utérus. L’objectif étant, selon les initiateurs, de réaliser 4.000 actes de dépistage à Laâyoune et 2.500 à Boujdour.
Pour rappel, cette action fait suite à une première intervention datant de 2016, année qui a connu le don de deux unités mobiles de mammographie et deux échographes.
Formation pour le staff médical de la région
«Dans un souci d’inclusion de toutes les parties prenantes, il a été décidé de tenir, pour la première fois dans ce genre d’opérations, une formation de deux jours destinée au staff médical des villes de Laâyoune et de Boujdour», annonce la fondation. Selon la même source, cette formation cible 35 médecins, infirmiers(ières) et techniciens(iennes) de santé et vise le renforcement des capacités du personnel de santé des régions du Sud en matière de maîtrise des technologies et des techniques de dépistage afin de rendre ce type de soin accessible et de qualité pour les habitants des régions du Sud. Et ce n’est pas tout ! La fondation a octroyé cinq bourses d’études à de jeunes étudiants en médecine générale natifs des régions du Sud. Cela étant, la campagne de dépistage des cancers féminins en cours est, comme la qualifient les initiateurs, «un exemple» de la priorisation des actions de santé par la Fondation Phosboucraa. Cet intérêt se traduit par l’adoption d’une approche globale visant des actions dites à large spectre dont l’objectif est de toucher le plus grand nombre d’habitants des régions du Sud. Ceci se matérialise d’abord par une large répartition géographique, puisque les différentes opérations de santé menées par la Fondation depuis 2015 ont concerné 9 villes de la région réparties sur tout le territoire pour une couverture maximale, à savoir Guelmim, Bouizakarne, Tata, Assa, Smara, Tan Tan, Loutiya, Laayoune, Sidi Ifni et Dakhla.
16 caravanes médicales en 4 ans
Ce sont ainsi 16 caravanes et campagnes médicales, initiées par la filiale d’OCP, qui ont touché, au cours des quatre dernières années, un total de plus de 41.875 patients dans les régions du Sud. Les bénéficiaires ont, selon les initiateurs, eu droit à des consultations médicales, analyses et radiologies, médicaments, lunettes et actes chirurgicaux. Ces opérations chirurgicales à date d’aujourd’hui sont, selon la même source, au nombre de 5.647 actes. «Ces différentes opérations mettent un point d’honneur à adopter divers modes d’intervention, alliant aussi bien le curatif que le préventif», estime la fondation. L’objectif ultime étant de guérir, dépister, prévenir et sensibiliser.
Des partenaires de choix
Afin de mener à bien ses actions de santé, la Fondation Phosboucraa a recours à un partenaire expert en la matière pour garantir l’efficacité des interventions. «Cette approche participative et partenariale qui vise la professionnalisation et le perfectionnement des interventions sanitaires, médicales et chirurgicales, est un gage de l’efficacité des actions initiées», précisent les organisateurs. Selon la même source, l’ensemble des actions à ce jour a été mené en collaboration et en partenariat avec les délégations régionales du ministère de la santé. Outre celles-ci, la fondation collabore avec des partenaires privilégiés à l’instar de la Fondation Mohammed V pour la solidarité, l’opération Smile Morocco, l’Association marocaine pour la santé publique et l’environnement, l’Association Action Urgences ou encore la Fondation Lalla Salma de lutte contre le cancer.
Pour rappel, la fondation applique une vision intégrée basée sur l’écoute, la concertation avec l’ensemble des acteurs concernés et mobilise toutes les expertises nécessaires, à travers notamment le partenariat, pour la mise en place et l’exécution de chaque projet. Cette vision se veut, selon la même source, d’assurer la réussite de ses actions sur le long terme.
