Société

Qualité de l eau potable dans le Grand Casablanca

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Depuis que certains habitants de Mohammedia ont senti un changement du goût de l’eau du robinet, ils se posent des questions par rapport à la qualité et les méthodes de traitement de l’eau potable. D’ailleurs certains ont pris l’habitude de boire de l’eau de bouteille. Contactés par ALM, les responsables de la Lydec ont confié que les qualités gustatives de l’eau peuvent varier en fonction des saisons et de la propriété des roches et des sols qu’elle rencontre, étant donné que lors de son périple dans la nature, l’eau s’enrichit en oligo-éléments et en sels minéraux. Et d’ajouter: «Le consommateur pourrait aussi ressentir le goût du chlore, ajouté en faible quantité pour la désinfection. Il garantit la qualité bactériologique de l’eau durant son transport dans les conduites jusqu’au robinet». Toutefois les responsables tiennent à assurer que ceci n’a aucune incidence sur la qualité de l’eau produite par l’ONEP et la SEOER et distribuée par Lydec. «Cette eau est conforme aux normes sanitaires en vigueur au Maroc. Elle peut donc être bue en toute sérénité et sans aucun traitement additionnel (filtres, adoucisseurs…)», a affirmé à ALM Abdellah Talib, responsable communication de Lydec.  
Selon lui, les équipes de Lydec veillent 24h/24 sur les infrastructures, la qualité des ressources délivrées et le service. Ainsi, la conformité de l’eau à l’entrée et à la sortie des réservoirs est surveillée, 24h/24 et 7j/7, à partir du Bureau central de conduite de Lydec. La même source précise que des paramètres tels que la turbidité, le chlore et la température sont rigoureusement contrôlés, ajoutant que ces contrôles concernent également toute la chaîne de distribution : l’analyse d’échantillons est effectuée quotidiennement à travers 168 points de prélèvement répartis sur l’ensemble du périmètre de la gestion déléguée du Grand Casablanca. «A titre d’exemple, sur l’année 2011, le laboratoire de contrôle de Lydec a réalisé près de 78.000 analyses bactériologiques et physico-chimiques, les exigences légales marocaines étant fixées à 62.000 analyses par an», souligne M. Talib.
Par ailleurs, «afin de renforcer son dispositif de contrôle, Lydec a mis en service en janvier 2012 son nouveau laboratoire d’analyses des eaux, Labelma, qui est conçu selon les standards internationaux et réunit des techniciens expérimentés, qui effectuent des contrôles rigoureux», précisent les responsables Lydec. «Les résultats attestent que l’eau du robinet est parfaitement potable en tout point du réseau», concluent-ils.

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