Après plusieurs semaines d’attentes, les parents d’élèves des enfants scolarisés dans les écoles françaises au Maroc sont enfin fixés sur le déroulement de la rentrée scolaire 2020-2021.
Les établissements d’enseignement français au Maroc s’orientent plutôt vers le présentiel. Toutefois, un ensemble de mesures accompagneront cette rentrée exceptionnelle marquée par la Covid-19. C’est ce qui ressort d’une communication adressée aux membres des communautés des établissements d’enseignement français au Maroc signée par Clélia Chevrier Kolacko, la conseillère de coopération d’action culturelle auprès de l’ambassade de France au Maroc. Enseignement à distance, présentiel, modèle d’enseignement hybride…voici les détails de ce document daté du 28 Aout 2020.
Mesures de prévention adaptées pour le présentiel
«Conformément aux annonces du ministère de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche du Royaume du Maroc, les enfants dont les parents en feront la demande pourront être accueillis dans nos établissements dès le 7 septembre», précise la même source, ajoutant que des protocoles sanitaires sont élaborés dans chacun d’entre eux, qui respectent strictement les recommandations édictées par les autorités marocaines. A cet égard, elle explique que ces mesures de prévention seront adaptées à la situation spécifique de chaque emprise scolaire et pourront évoluer selon les impératifs locaux. « En fonction de leur capacité d’accueil et de ces protocoles, les établissements qui ne pourront accueillir simultanément tous les élèves sur l’ensemble du temps scolaire proposeront le recours à des modes d’enseignement hybrides. Ils alterneront le présentiel et l’enseignement à distance par rotation à la journée, demi-journée ou semaine, avec un complément d’enseignement distanciel qui sera offert dans les meilleures conditions possibles », peut-on lire précisant que chaque établissement va communiquer dans les jours à venir sur ce point.
Enseignement à distance moins efficace
Pour justifier cette décision, la responsable française affirme que : « L’enseignement intégralement à distance a constitué un recours indispensable durant les mois de confinement, mais l’expérience montre qu’il ne présente pas les mêmes garanties que l’enseignement en présentiel pour le suivi individualisé des élèves et pour leur bien-être ». Et pour cause : l’interaction avec les enseignants, la mise en situation pédagogique, mais aussi le maintien de liens sociaux et affectifs sont des éléments essentiels à l’épanouissement des élèves, en particulier pour les plus jeunes d’entre eux. Ainsi, les établissements le proposeront dans des conditions différentes du dernier trimestre dans la mesure où les enseignants seront également mobilisés sur l’enseignement en présentiel, indique la même source soulignant qu’il nécessitera une présence et une implication spécifiques des parents.
