Effectuer le pèlerinage est synonyme de complexité. Les procédures administratives sont de plus en pus compliquées. Les futurs pèlerins doivent, en effet, faire une série de va-et-vient d’une administration à une autre. Remplir une multitude de formulaires. Effectuer plusieurs contrôles. Mais c’est aussi une affaire de sous.
Le tiers de la somme que les pèlerins doivent dépenser va au transport aérien. D’après les chiffres communiqués cette année par le ministère des Habous et des Affaires islamiques, chaque pèlerin doit payer la somme de 30.000 dirhams.
Le billet coûte à lui seul la somme de10.000 dirhams toutes taxes comprises. Une somme similaire est consacrée au logement, aussi bien à La Mecque qu’à Médine. Elle s’élève précisément à 9500 dirhams tandis que le transport, assuré par des opérateurs saoudiens, nécessite un peu plus de 2.500 DH.
Le pèlerin doit aussi payer un montant de 600 DH pour couvrir les frais d’encadrement assuré par des cadres du ministère ou des personnes recrutées et formées pour le faire.
Une fois arrivé en terre sainte, tout pèlerin se voit restituer un montant de 7.327 DH en monnaie saoudienne en guise d’argent de poche.
Notons toutefois que les pèlerins marocains de l’organisation officielle n’ont pas le droit d’avoir sur eux un montant en devises dépassant les 22.000 DH. Pour les gens qui optent pour les agences de voyages, la somme à dépenser varie entre 30.000 DH et 50.000 DH pour un package tout compris.
Les critères qui définissent ces prix sont généralement en relation avec le standing du logement une fois en Arabie Saoudite ainsi qu’avec d’autres commodités et prestations.
Les 30.000 DH sont payés par les pèlerins à revenus faibles et les agences de voyages, en principe, sont tenues de réserver un quota pour cette catégorie de fidèles.