Le maintien de l’heure d’été de façon permanente avait suscité la colère des Marocains.
Les nouveaux horaires instaurés suite à la décision gouvernementale avaient suscité l’indignation des parents et des élèves, qui ont exprimé leur mécontentement en manifestant à travers le pays. Les élèves de plusieurs lycées à travers le pays avaient refusé de rejoindre les classes et pour réclamer le retour à l’heure GMT. Sur les réseaux sociaux, les citoyens avaient dénoncé cette décision précipitée qui a été prise sans aucune concertation et sans aucun débat au préalable.
Plusieurs pétitions avaient d’ailleurs été lancées pour demander l’annulation de cette décision «injuste» et «inappropriée». Peu de temps après son adoption, le ministre délégué chargé de la réforme de l’administration et de la fonction publique, Mohamed Ben Abdelkader, avait indiqué au Parlement que le maintien de l’heure d’été ou son retrait dépend des résultats de son évaluation tout au long de la période hivernale, allant du mois de novembre 2018 à avril 2019. Le ministre avait également fait savoir que le décret relatif au maintien de l’heure d’été est un « texte de gestion» qui n’est pas définitif.