Société

Rif : Un réseau pour la bonne gouvernance

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Dans le cadre de la promotion économique et sociale du Rif, et compte tenu du rôle de la société civile dans le domaine du développement durable, plusieurs associations d’Al Hoceima et de Nador se sont réunies la semaine dernière pour constituer un cadre fédérateur, baptisé « Réseau Rif Solidaire ». Ce réseau est considéré par ses fondateurs comme un espace de concertation, de dialogue et de travail collectif entre les associations des provinces d’Al Hoceima et de Nador. Quarante associations ont assisté à la réunion constitutive et dix autres ont manifesté, par écrit, leur volonté d’adhérer à cette nouvelle structure.
La déclaration générale du réseau précise que cette initiative est « au service d’un Maroc pluriel, solidaire et garantissant à tous ses citoyens dignité, éducation, emploi, santé… »
Les fondateurs du réseau ont rappelé, à cette occasion, la responsabilité totale de l’Etat et des politiques des gouvernements qui se sont succédés depuis l’indépendance dans la situation actuelle de la région et du Rif. « Il est, bien évidemment question de l’isolement, la marginalisation et la pauvreté dont souffre la région qui n’ont laissé à ses populations d’autres alternatives que l’émigration ou les activités économiques illicites », souligne le président d’Asasha, le Dr. M’hamed Lachkar, un des fondateurs du réseau.
Ce dernier regrette également « la continuation du gouvernement marocain à adopter une politique de méfiance et une approche sécuritaire (…) au moment où la situation dans la région imposait une intervention d’urgence pour faire face aux conséquences du séisme qui l’a frappée récemment ». A cet effet, « le réseau s’engage à oeuvrer en matière de valorisation des capacités locales et de l’héritage culturel Amazigh et Méditerranéen ».
Concernant les conséquences du séisme d’Al Hoceima, le réseau estime que l’ensemble des associations membres doivent établir de manière claire et précise l’ensemble de leurs ressources financières, la manière avec laquelle elles ont été dépensées ainsi que les moyens humains et matériels dont ils disposent. Dans le même ordre d’idées, le Dr. Lachkar estime que l’Etat, la Fondation Mohammed V, le Croissant Rouge, et toutes les autres associations doivent répondre à ces exigences de transparences et de bonne gouvernance.

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