Le Centre d’information sur l’énergie durable et l’environnement a organisé mardi à Fès, en collaboration avec le secrétariat d’Etat chargé de l’Environnement et le Centre de développement des énergies renouvelables, un atelier d’information sur le thème «Le transport, l’énergie et les changements climatiques : quelles perspectives ?».
Cette manifestation, à laquelle ont pris part des représentants d’administrations publiques des techniciens et des spécialistes de l’environnement marocains et maghrébins, a pour objectifs notamment d’échanger des informations sur les interactions entre transport-énergie et le développement durable, de présenter des expériences marocaines en matière d’études et de mesure de la qualité de l’air, ainsi que les mécanismes de financement possibles.
Les interventions des participants à cette rencontre ont été articulées autour de trois axes. Il s’agit des enjeux du transport, la présentation de la qualité de l’air au Maroc et les résultats des campagnes de sensibilisation. De plus, il a été indiqué que compte tenu des modes de consommation d’énergie les plus répandus, les modes actuels de transport ne sont pas viables au vu des tendances actuelles. Ils peuvent aggraver les problèmes écologiques de la planète ainsi que les problèmes de santé. Par conséquent, les participants ont convenu de promouvoir des politiques intégrées permettant d’améliorer le fonctionnement des transports au niveau national, d’intégrer la planification de l’occupation des sols et des transports urbains, péri-urbains et ruraux et d’adopter et de promouvoir des mesures propres pour atténuer les effets néfastes des transports sur l’environnement.
En dépit de la réduction considérable des émissions provenant des véhicules automobiles de particuliers au cours des deux dernières décennies, ils ont affirmé que le secteur des transports demeure une source majeure de pollution atmosphérique. Cette situation, ont souligné les intervenants, est attribuable, en grande partie, à l’augmentation constante du nombre de voitures qui tend à amenuiser les gains découlant des restrictions, au plan des émissions.












