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Routes : Décélérez, vous êtes flashés !

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Des radars fixes pour le contrôle de la vitesse des véhicules seront installés un peu partout au Maroc. La mise de ces radars fixes, capables d’enregistrer toutes les données nécessaires grâce à un système de photo relié à un ordinateur, fait partie des actions prévues par le PSIUR (Programme stratégique intégré d’urgence de sécurité routière). Selon un avis d’appel d’offres émis par la direction de la sécurité routière relevant du ministère de l’Equipement et du Transport, l’opération concerne l’implantation de près de 150 radars fixes en agglomération, mais aussi tout au long des principales liaisons routières du Maroc, Tanger-Agadir et Rabat-Oujda en l’occurrence. L’implantation en agglomération sera, elle, précédée par un travail d’identification des sites potentiels pour accueillir les radars « flasheurs ». Cette implantation en agglomération concernera, dans un premier temps, Casablanca, Rabat, Salé et Témara.
Ainsi, selon la direction de la sécurité routière, Casablanca s’accapare la part du lion avec pas moins de 41 radars fixes et des artères déjà déterminées (reste toutefois à déterminer l’emplacement exact de chaque radar).
La préfecture Aïn Chock Hay Hassani aura droit à huit radars fixes dont trois qui seront installés sur la traversée Lissasfa dans les divers sens. Ben M’sik-Moulay R’chid et Casa-Anfa en auront pour sept sites d’implantation chacune et cela concernera aussi bien les célèbres boulevards Zerktouni, Abdelkader Sahraoui, celui de la Corniche que le boulevard Roosevelt.
A la préfecture de Sidi Belyout, qui aura droit à trois radars, l’avenue des FAR, l’une des plus empruntées de la capitale économique verra l’installation de deux radars fixes, soit autant que la route côtière relevant de la préfecture Aïn Sebaâ-Hay Mohammadi qui aura droit à un total de quatre radars. Pour El Fida-Derb Soltane, les deux radars affectés à cette préfecture casablancaise iront à la célèbre avenue Ouled Ziane abritant, entre autres, la gare routière de la mégapole.
Enfin, et toujours à Casa, l’autoroute urbaine allant du siège de Volvo à celui de l’OCP sera garnie de cinq sites de radars fixes à raison d’une unité tous les quatre kilomètres. Ce déploiement des radars fixes réserve également 30 sites aux villes de Rabat, Salé et Témara avec une implantation prévue sur les tronçons classés parmi les plus meurtriers dans la région. Sur ces 30 sites, 22 iront à la capitale avec une « attention » particulière pour les voies de contournement et la route côtière avec trois sites en plus du boulevard Hassan II qui verra l’installation de deux radars. Toutefois, l’automobiliste qui emprunte l’avenue Annasr devra être autant «vigilant» surtout s’il se dirige vers Bab Rouah. A Salé, sera notamment «arrosée » l’avenue Hassan II ainsi que la non moins meurtrière route nationale n°1 menant à Kénitra. Le long des liaisons routières, c’est la RN1 qui sera la mieux lotie avec 40 radars fixes. Sept sur ce total couvriront l’axe Rabat-Casa, alors que six autres sont dédiés à l’axe Casa-El Jadida. La RN6, entre Rabat et Oujda, arrive en deuxième position pour les liaisons routières avec 17 radars fixes dont 3 pour, respectivement, Rabat-Khémisset, Khémisset-Meknès, Meknès-Fès ou encore Taourirt-Oujda.
La RN9 entre Casablanca et Marrakech, elle, verra l’installation de 12 radars dont 7 sur le tronçon liant Settat à la ville ocre. Et, enfin, la RN8 (classée parmi les plus meurtrières également) verra la mise en place de 11 unités dont 7 sur l’axe Chichaoua-Agadir. Au total cela fait, dans un premier temps, quelque 150 radars fixes répondant aux dernières normes technologiques en vigueur un peu partout dans le monde. Il s’agit d’engins capables d’enregistrer toutes les donnes nécessaires pour prouver un excès de vitesse : immatriculation, mais aussi photo du conducteur et des occupants du siège avant. Grâce à un système informatisé, la constatation de la contravention et l’amende qui va avec sont transmises en temps raisonnable au contrevenant qui doit passer à la caisse.
Actuellement, les services de contrôle relevant de la gendarmerie royale et de la DGSN disposent de 146 radars montés sur véhicule ou sur trépied. Les radars « flasheurs», eux, seront là pour rompre avec un certain « âge de la pierre ».

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