Société

Saisie de plus de trois tonnes de chira à Immouzer

Les éléments de la brigade régionale de la gendarmerie royale d’Imouzzer Kandar ont procédé, mercredi 21 août, aux environ de 20 heures, à la saisie de trois tonnes 18 kilogrammes de chira devant une maison de location en plein centre-ville à proximité du centre estival de la Régie des Tabacs. La quantité saisie, dont la valeur est estimée à trois milliards 18 millions de centimes, serait destinée à l’étranger.
Cette importante quantité de drogue, jamais saisie dans cette petite localité qui connaît une grande affluence durant cette saison estivale, était dissimulée dans des sacs de couscous, en vue d’induire en erreur les différents services de contrôle routier. Mais l’aventure s’est terminée dans ce patelin grâce à la vigilance des éléments de la brigade régionale de la gendarmerie royale d’Immouzer. A la suite de cette opération, un brave coup des éléments de la brigade régionale de la gendarmerie royale, une enquête est déclenchée pour déterminer les tenants et les aboutissants dans cette affaire. Alors que la ville connaît sa pleine saison touristique, la question, qui se pose et s’impose chez les habitants et les visiteurs, est comment cette grande quantité a pu être arrivée jusqu’à Immouzzer. S’agit-il d’un grand réseau implanté dans la ville, depuis longtemps, ou uniquement un point de transit. Depuis quand et comment ? Tels sont, entre autres, les sujets qui animent les discussions un peu partout dans les cafés du village. Selon certaines informations, un entrepreneur dans la ville est soupçonné d’être derrière ce réseau. Et le courtier, chargé de la location de la résidence devant laquelle le véhicule, transportant cette drogue, était garé, a été appréhendé par la gendarmerie royale. Cet état de choses vient briser le calme qui régnait dans ce petit patelin qui ne connaît d’intenses activités que pendant cette saison estivale.
Il est à souligner que le Maroc mène, depuis longtemps, une guerre acharnée contre le trafic de drogues, sous toutes ses formes. Mais les efforts entrepris par les autorités marocaines ne sont apparemment pas accompagnés d’une réelle volonté de la part des responsables de l’autre côté de la Méditerranée. Sinon, comment expliquer la facilité du passage de tant de quantités de drogues avec la conjoncture actuelle et toutes les mesures prises au niveau des frontières. La même constatation est de mise en ce qui concerne l’immigration clandestine. Et dans les deux cas, il se révèle, après le démantèlement des réseaux, l’implication des personnes de nationalités marocaines et étrangères, notamment espagnoles.

• Lahcen Meddas
Correspondance régionale

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