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Santé des patients: Pour un meilleur accès aux thérapeutiques non médicamenteuses

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Efficaces, avec peu d’effets secondaires, et reposant sur la motivation des patients à être acteurs de leur santé, les thérapeutiques non médicamenteuses validées bénéficient, dans leur application, de la révolution numérique.

L’Université Mohammed VI en Sciences de la Santé en partenariat avec la Fondation Cheikh Khalifa a organisé jeudi dernier à Casablanca un colloque autour de la «Prévention médicale et thérapeutiques non médicamenteuses dans le parcours santé des patients : ajouter de la vie aux années».

Initié en collaboration avec la Fondation Pilège et l’association Coopération Santé, cet événement a réuni plus de 500 participants (professionnels de santé, responsables associatifs, institutionnels,  représentants des services publics  et du monde de l’assurance. L’objectif de cette rencontre étant d’appréhender l’efficacité des thérapeutiques non médicamenteuses validées et apporter des clés essentielles pour les mettre en pratique de manière effective dans le système de santé.

Efficaces, avec peu d’effets secondaires, et reposant sur la motivation des patients à être acteurs de leur santé, les thérapeutiques non médicamenteuses validées bénéficient, dans leur application, de la révolution numérique. Des éléments de preuve fondés sur «l’Evidence Based Medicine» ont permis d’établir que ces thérapeutiques ont une efficacité démontrée.  Pourtant les freins à leur prescription sont nombreux. Faire changer les comportements tant chez les médecins que chez les patients entraîne de multiples résistances. Afin de lever ces freins et de permettre une véritable éclosion de cette médecine, les participants ont lancé l’Appel de Casablanca.

Cet appel se résume en 5 points. Tout d’abord, il faut noter que ces thérapeutiques validées   reposent sur des données scientifiques et sont soutenues par la conviction des médecins.  Elles requièrent des changements de comportement personnalisés, qui doivent se faire pro-gressivement et nécessitent un accompagnement dans le parcours de santé. Le troisième point tient au fait qu’elles impliquent une motivation  qui repose sur la prise en compte du plaisir associé à ces changements et des avantages obtenus et ressentis, bien supérieurs aux contraintes.  Ces thérapeutiques s’inscrivent dans une approche holistique et intégrative, avec une coopération pluridisciplinaire de multiples acteurs en partenariat. Enfin, leur développement passe par la formation initiale et continue des professions de santé et des autres professionnels impliqués afin de leur donner les techniques et les outils nécessaires à la mise en œuvre de ces thérapeutiques.

Sur ce dernier point, il est important de relever que   l’université Mohammed VI est en train de mettre en place avec des partenaires français pionniers de cette médecine préventive un programme universitaire, à la fois pour les étudiants en médecine (module de 60h) et pour les médecins en exercice (Diplôme Universitaire de 100h).

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