Société

Santé : La migraine, une pathologie courante chez l’enfant aussi

Une donnée que trop de médecins ignorent car seuls 20% des enfants sont identifiés comme migraineux par leur médecin traitant. Pour informer les parents et les enfants, la Fondation CNP vient d’éditer « J’ai mal à la tête », un petit ouvrage à l’usage de tous. Ce petit livret de 16 pages en couleur permettra d’aider l’enfant et ses parents à reconnaître les signes de la migraine afin qu’ils n’hésitent pas à en parler à un médecin. Il donnera à l’enfant et à sa famille des informations très précises sur la maladie, le déroulement des crises, les traitements médicamenteux ou non, les stratégies de prévention. Il leur permettra par ailleurs de combattre les idées fausses sur la migraine et sensibilisera les professionnels.
Le lecteur y apprend notamment que contrairement à ce que l’on pensait, des enfants de moins de trois ans ont parfois déjà de vraies crises, un diagnostic difficile à faire à cet âge, puisqu’il faut pour cela, attendre que l’enfant commence à parler pour décrire sa douleur.
Il pourra lire aussi que la migraine ne met jamais la vie de l’enfant en danger malgré l’apparence impressionnante de certaines crises (pâleur « cadavérique », vomissements importants, torpeur…) et que c’est une maladie génétique et non pas psychologique, comme on l’a souvent affirmé. Toutefois, les facteurs déclenchants psychologiques sont au premier plan et c’est pour cela que l’on considère encore trop souvent la migraine comme une maladie psychologique. La migraine de l’adulte et celle de l’enfant sont une seule et même maladie, mais l’enfant a plutôt mal au niveau du front ou des deux tempes simultanément et ses crises sont plus courtes. La migraine est plus facile à traiter chez l’enfant que chez l’adulte, il ne faut donc pas la considérer comme une fatalité.
Le stress, l’anxiété et les contrariétés sont souvent à l’origine des crises de migraine, c’est pour cela que l’on a parfois tendance à penser que l’enfant invente ou utilise ses maux de tête. Mais il faut savoir qu’en aucun cas l’enfant ne déclenche volontairement sa crise.

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