L’Institut national d’hygiène (INH) et l’Institut national américain de la santé (NIH) ont signé, lundi à Rabat, une déclaration d’entente par laquelle les deux parties s’engagent à coopérer pour développer la recherche institutionnelle dans leurs domaines d’intérêt commun.
La convention, signée par les directeurs de l’INH et du NIH, respectivement, Rajae El Aouad et Elias Zerhouni, en présence du ministre de la Santé, Mohamed Cheikh Biadillah, et de l’ambassadeur des Etats-Unis à Rabat, Thomas Riley, vise à encourager la coopération dans la recherche fondamentale et biomédicale, ainsi que la formation dans le but d’améliorer la santé humaine. Les deux parties s’engagent également à faciliter les liens de coopération en matière de recherche scientifique entre les chercheurs à former des jeunes scientifiques et à renforcer la capacité des institutions de recherches. Cette déclaration porte sur plusieurs secteurs d’intérêt scientifique commun notamment les maladies infectieuses, la santé maternelle et infantile, l’information médicale, le cancer, la formation en recherche clinique et la santé publique. D’autres secteurs d’intérêt scientifique commun figurent dans cette convention, notamment le développement des capacités pour la production de vaccins et les traumatismes et dommages provoqués par les catastrophes et les intoxications. Par ailleurs, les deux institutions prévoient de travailler en partenariat à travers leurs agences respectives afin d’encourager les efforts susceptibles d’améliorer la santé d’une manière générale et s’engagent à développer des mécanismes de renforcement de la collaboration portant sur les projets de recherche commun, l’organisation d’ateliers scientifiques et l’identification des opportunités de formation au profit des chercheurs.