L’Union socialiste des forces populaires (USFP) est fière d’avoir été le premier parti qui a inscrit dans les grandes décisions de son congrès de mars 2001, l’instauration d’un quota de 20 % pour les femmes à l’échelle de toutes ses instances décisionnelles, a souligné Abderrahman Youssoufi, Premier secrétaire de l’USFP.
Intervenant samedi devant les travaux de la deuxième rencontre euro-maghrébine des femmes parlementaires, réunie à Casablanca, M.Youssoufi a précisé que cette démarche a eu un impact bénéfique à la faveur d’une participation accrue des femmes dans les organes décisionnels des partis politiques dans notre pays, ajoutant que la volonté de son parti est d’aller encore plus loin en inscrivant le renforcement de la participation de la femme dans le cadre de son programme politique.
Concernant l’initiative du gouvernement espagnol hostile au Maroc, M. Yousssoufi, a annoncé que si ses décisions sont prises, elles confirmeraient les craintes exprimées par les démocrates des deux rives de la Méditerranée de voir s’ériger aux portes sud de l’Europe une véritable forteresse. La conjoncture est grave, dit-il, étant donné que les pays de la région sont en passe de se frayer un long chemin dans la préparation des conditions de la création de la grande zone de libre-échange, prévue à l’horizon 2010. Et d’ajouter que les grandes régions économiques d’Asie et d’Amérique du Nord structurent leurs échanges et harmonisent leurs politiques de migration dans le sens d’une mobilité maîtrisée des populations qui prend appui sur les avantages comparatifs de la main-d’oeuvre qu’offrent leurs espaces économiques respectifs.
pour le premier secrétaire de l’USFP, si derrière ces propositions il y a des causes, notamment d’ordre politico-factuel, le problème des questions migratoires nécessite une vision nouvelle de la gestion des mouvements de population au sein de la zone. de même, a-t-il ajouté, son traitement ne peut être conçu que dans le cadre d’une approche globale dont les supports sont, d’un côté, la prévention par le développement mutuel et, de l’autre, le contrôle par la régulation et la maîtrise concertées des mouvements de populations au sein de la zone.