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Sekkouri recherche des compétences en réhabilitation du patrimoine

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Il lance une étude en deux phases

Formation professionnelle  
Le ministère de l’inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, département de la formation professionnelle, a lancé un appel d’offres relatif à une étude d’identification des besoins en compétences dans le domaine de la restauration des anciennes médinas et la réhabilitation du patrimoine architectural. Les détails !

Le département de la formation professionnelle lance un appel d’offres relatif à une étude d’identification des besoins qualitatifs et quantitatifs en compétences dans le domaine de la restauration des anciennes médinas et la réhabilitation du patrimoine architectural. Selon le département, cette étude sera réalisée en deux phases dont le délai d’exécution est fixé à 7 mois. La première sera conduite selon le guide de conception et de réalisation d’une étude sectorielle élaborée par le département de la formation professionnelle pour la réingénierie du système de formation professionnelle selon l’approche compétences (APC). «Cette étape comprendra plusieurs démarches, notamment l’organisation et l’animation d’une réunion de lancement de l’étude, recherche sur le marché du travail et entretien avec des personnes ressources tout en faisant ressortir les besoins du secteur par rapport aux exigences du marché. Il comprendra une enquête sur les métiers et professions du secteur, identification des fonctions de travail et diagnostic de l’offre de formation existante», lit-on dans le document.

Un plan de formation initiale et qualifiante spécifique
La deuxième phase sera axée sur l’élaboration du plan de formation et du plan d’actions intégré à moyen terme (horizon de 5 ans). «Il s’agit d’élaborer un plan de formation initiale et qualifiante spécifique aux métiers du domaine de la restauration dans les médinas, la réhabilitation et la préservation du patrimoine bâti national, ainsi que la détermination de mesures préalables et d’accompagnement nécessaires à sa mise en œuvre», explique la même source. Dans ce sens, le plan sera présenté sur la base des analyses faites lors de la phase précédente, l’évolution prévisionnelle de la demande en compétences à l’horizon de 5 ans pour les différents métiers dans le domaine de la restauration dans les médinas, la réhabilitation et la préservation du patrimoine national.

Il présentera, note la même source, l’évolution prévisionnelle de l’offre de formation nécessaire pour répondre à cette demande en concertation avec les principaux organismes publics ou privés intervenant dans le domaine de la formation et en faisant la distinction entre les investissements déjà engagés et ceux à programmer, l’élaboration d’un plan d’actions pour la mise en œuvre du plan en déterminant les rôles et les responsabilités des différentes parties concernées, l’identification des nouveaux projets d’investissements à réaliser par des opérateurs publics ou privés. Il comprendra les projets du réaménagement et de la réhabilitation, le cas échéant, ainsi que les nouveaux cursus à développer et ce afin de réduire les écarts entre l’offre et la demande.

Renforcement de la dynamique des anciennes médinas
Pour noter, cette étude est inscrite dans le cadre des conventions relatives aux programmes de valorisation des anciennes médinas ayant été signées en 2018 au Palais Royal de Rabat sous la présidence de SM le Roi pour la préservation et la valorisation du patrimoine ancien du pays. Ces conventions visent le renforcement de la dynamique de développement que connaissent ces anciennes médinas, leur attractivité touristique et culturelle, la promotion de leur patrimoine civilisationnel et humain, outre l’amélioration des revenus des artisans et le développement de l’économie sociale.

Notons que dans le cadre de ces conventions, un protocole d’accord, piloté par le ministère de l’intérieur, relatif à l’amélioration des méthodes d’intervention dans les médinas, a été signé fin 2021 pour mettre en œuvre les différentes mesures et actions recommandées par le comité central de suivi des médinas qui devront contribuer à lever les contraintes et dysfonctionnements constatés et à rehausser la qualité d’intervention au niveau de ces tissus anciens. «Ce protocole prévoit la réalisation d’une étude sectorielle qui va permettre de dresser un portrait actuel et prospectif des besoins en formation professionnelle pour proposer les ajustements nécessaires à l’offre de formation et planifier en conséquence le développement des besoins en formation», conclut la même source.

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