Trois détenteurs de ce genre d’établissement ont été mis hors d’état de nuire
[box type= »custom » bg= »#eeedeb » radius= »5″]Cette opération s’inscrit dans le cadre des efforts déployés pour lutter contre le trafic de produits présentant un danger pour la santé et la sécurité des citoyens.
[/box]Tanger se lance, en ce début d’hiver, dans une lutte de longue haleine contre les cafés de chicha à travers son territoire urbain. Cette nouvelle campagne prévoit une série de descentes policières dans des cafés soupçonnés de présenter le narguilé (ou la chicha) à leur clientèle. A l’instar des campagnes précédentes, les meneurs de cette nouvelle initiative- qui a démarré juste au lendemain des fêtes du Nouvel An, n’ont pas la tâche facile, du fait que la chicha est devenue, pour certains cafetiers, un moyen essentiel pour attirer et fidéliser un certain type de clientèle parmi les plus rentables. Selon les dernières données policières, cette nouvelle opération vient de mettre hors état de nuire trois détenteurs de ce genre établissement. Menée par les équipes relevant des renseignements généraux et la sécurité publique, elle s’inscrit dans le cadre des efforts déployés pour lutter contre le trafic de produits présentant un danger pour la santé et la sécurité des citoyens.
Cette nouvelle opération s’est soldée aussi, selon la même source, par la saisie de plus de 150 narguilés et une grande quantité de maâssel (tabac à narguilé) de contrebande dans les trois cafés faisant objet de cette nouvelle enquête judiciaire. Ils sont considérés parmi les cafés les plus fréquentés de la ville, en particulier par des jeunes accros à la chicha, mais aussi à la drogue et l’alcool. Sur le total des 150 narguilés, quelque 76 ont été saisis dans le premier café. La police y a confisqué 87 paquets de maâssel. Les mêmes services ont procédé à la saisie de 60 narguilés dans le deuxième café. Quelque 93 paquets de maâssel y ont étés confisqués. Il s’agissait également de la confiscation de 14 narguilés et autant de paquets de maâssel dans le troisième établissement.
Il est à rappeler que la plupart de ces cafés de chicha se concentrent dans l’arrondissement de Tanger-ville, en particulier dans les zones les plus animées telles que l’avenue Mohammed V et la corniche de Tanger. Et à l’instar des autres grandes villes telles que Casablanca, Marrakech et Fès, ces cafés continuent de faire l’objet des plaintes généralement des habitants des quartiers résidentiels à Tanger. Ils appellent les autorités à multiplier les opérations de ratissage au cours de l’année (et non pas de manière occasionnelle) afin de pouvoir endiguer ce phénomène.