Société

Tanger : Pour une gestion efficace et rationnelle de l’éclairage public

© D.R

L’Hôtel de ville a abrité, samedi dernier, les travaux d’une journée d’étude sur l’éclairage public. Organisée par la commune urbaine de Tanger, cette rencontre s’assigne pour principal objectif de moderniser et d’améliorer la qualité de service de l’éclairage à travers une gestion efficace et rationnelle de ce service public. «Cette journée d’étude s’inscrit dans le cadre d’une série de rencontres programmées par le nouveau bureau du conseil de la commune urbaine de Tanger, et ce depuis son élection il y a deux mois», indique le maire de Tanger, Fouad El Omari dans son mot d’ouverture des travaux de cette manifestation. Les participants à cette rencontre font part que l’éclairage public à Tanger absorbe 10% du budget communal. «Plus de la moitié des lampes utilisées y sont à vapeur de mercure. Ce type d’éclairage consomme beaucoup d’énergie par rapport à d’autres lampes, en particulier celles à vapeur de sodium», affirme M. El Omari, faisant remarquer que le conseil de la ville de Tanger envisage ainsi de prendre de nouvelles mesures relatives à la gestion de l’éclairage public, qui s’inscrivent dans le cadre de la stratégie nationale pour assurer l’équilibre entre l’offre et la demande d’électricité et de réaliser l’efficacité énergétique conformément aux Hautes directives de SM le Roi Mohammed VI. Les différents intervenants à cette rencontre ont souligné l’importance de l’éclairage public pour assurer la sécurité dans les lieux publics. Ils ont mis l’accent sur une meilleure répartition des points lumineux de ce service dans les villes. «Concernant la ville de Tanger, on utilise trois types d’éclairage public notamment les lampes à vapeur de mercure, les lampes aux iodures métalliques ainsi que les lampes à incandescence et fluorescentes. Ces dernières viennent d’être éliminées à 90%», explique Houssine Alami, ingénieur en chef à la commune urbaine de Tanger. Ce responsable poursuit que le conseil de la ville de Tanger doit prendre des mesures pour faire face à la hausse de la facture de l’éclairage public, qui s’élève à 33 millions DH. «On doit profiter de ce type de journées d’étude pour apprendre de l’expérience européenne comment réduire notre consommation de l’éclairage public», affirme M. Alami. Et d’ajouter qu’«on doit par exemple remplacer les lampes les plus gaspilleuses pour économiser l’énergie et améliorer l’éclairage des espaces publics». Il est à noter que cette journée d’étude a été marquée par la présentation de quelques expériences menées dans le domaine de l’éclairage public. Comme c’est le cas de Bernard Duval, délégué général de l’Association française de l’éclairage (AFE), qui a tenu à faire, lors de cette rencontre, la présentation de l’AFE. Il a précisé que cette association qui regroupe un nombre important d’experts existe depuis 1930. Il a ajouté que l’AFE milite pour la réalisation d’éclairage maîtrisé sur le plan de l’énergie, respectueux de l’environnement et facteurs de bien-être pour tous.

Related Articles

SociétéUne

20 ans de l’INDH à Beni Mellal : 2.199 projets réalisés pour un coût de plus de 1.600 millions de dirhams

L’INDH constitue un chantier royal structurant et un projet social renouvelé, s’inscrivant...

Société

La couverture des femmes enceintes vivant avec le VIH a atteint un taux de 70% en 2024

Prévention de la transmission mère-enfant du VIH et de la syphilis congénitale

SociétéUne

Cannabis : L’ANRAC renforce sa gouvernance

La réalisation de la mission du titulaire se déroulera en cinq étapes.

Lire votre journal

EDITO

Couverture

Nos supplément spéciaux

Articles les plus lus