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Témoignages : «Nous ne sommes pas des cobayes, nous avons choisi de nous faire vacciner contre la Covid19»  

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Développé en Chine, le vaccin anti-Covid a été expérimenté sur des milliers de personnes à travers le monde, sans que des effets indésirables notoires ne soient relevées et avec un taux d’efficacité flirtant avec les 100 %.

Comme des milliers de leurs compatriotes, trois chinoises ont décidé de se faire vacciner avant un départ pour l’étranger. Ces jeunes femmes ont choisi d’être inoculées avec le « CoronaVac » du laboratoire chinois Sinovac. « Non, je n’ai pas l’impression d’être un cobaye », a affirmé Wu Yilu, une étudiante de 20 ans. Lorsqu’en octobre dernier, elle avait appris que sa ville de Jinhua (située dans la province du Zhejiang), proposait des vaccinations, elle est allée se renseigner dans un hôpital.

Le lendemain, elle avait pris rendez-vous ! « Si les autorités proposent une vaccination, cela veut dire que c’est efficace et sûr », a affirmé Wu Yilu, qui, trois semaines après sa vaccination, ne souffre d’aucun effet secondaire.  Protégée par le vaccin, Wu Yilu se dit aujourd’hui prête à retourner à ses études en Angleterre à l’Université de Birmingham, où elle est inscrite en tant qu’étudiante en licence d’économie.  Le vaccin chinois contre le coronavirus est l’un des plus avancés au niveau mondial. La Chine autorise, depuis juillet dernier et pour les cas urgents, les inoculations de vaccins anti covid 19. Les personnes prioritaires pour recevoir ce vaccin sont les soignants, les seniors et les Chinois en partance pour l’étranger.

Aujourd’hui, des centaines de milliers de Chinois ont déjà été inoculés avec le vaccin de Sinovac ou ceux du laboratoire public Sinopharm.  « Au début, j’avais de l’appréhension, j’hésitais, à cause des effets secondaires potentiels et du fait que le vaccin n’assure peut-être pas d’immunité », a affirmé à son tour Mia Yu, étudiante de 27 ans qui va retourner à l’Université de Sheffield (Angleterre). « Au final, j’ai été convaincue par des amis médecins », explique-t-elle.  « C’est l’ignorance qui provoque la crainte », a déclaré, à son tour Jin (35 ans), qui s’est fait inoculer le vaccin. « Avant de me faire vacciner, je me suis énormément renseignée », affirme cette cadre de Décathlon, qui voulait avoir cette « protection supplémentaire » avant de rejoindre son poste en décembre à Montréal.

« Lorsque la Chine va publier les données des essais cliniques de ces vaccins, ça va clouer le bec à beaucoup de monde », a-t-elle ajouté.

 

 

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