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TIC : une croissance en continu

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Le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) poursuit sa croissance. Sur un trend haussier depuis ces cinq dernières années, ce secteur a progressé de 11 % en 2006. De 6,5 % en  2001, sa croissance annuelle a grimpé jusqu’à10 % en 2004, selon la Fédération des technologies de l’information, des télécommunications et de l’offshoring (APEBI). À fin 2006, le secteur a réalisé un chiffre d’affaires de 3,5 milliards d’euros, dont la somme de 3 milliards d’euros a été générée par le seul segment des télécommunications. «Cette dynamique a ainsi fait passer la contribution du secteur au PIB national de 5 % à fin 2004 à plus de 6,5% à fin 2006», ajoute-t-on chez cette association. Sur la même tendance haussière, le nombre des opérateurs est passé de 1.000 à fin 2004, à près de 1.500 l’année précédente. «Et ce, tout en sachant que 20 % du tissu est composé d’éditeurs, de SSII et d’intégrateurs. Les 80 % restants étant composés de distributeurs, revendeurs et installateurs de réseaux télécoms», selon l’APEBI. La majorité de ces opérateurs est basée dans la métropole : «Malgré la concentration de 85% de l’activité au niveau de Casablanca et Rabat, le secteur des TIC emploie pas moins de 40.700 personnes, ce qui représente 0,5 % de la population active».
Et c’est dans l’exportation que la plus grande partie du chiffre d’affaires de ce secteur a été réalisée au cours de l’exercice précédent.  «Sur le plan du développement à l’export, en se référant au périmètre de l’Apebi qui représente à ce jour plus de 95 % du chiffre d’affaires du secteur, le chiffre d’affaires développé à l’international est passé de 40 millions d’euros à fin 2004, à près de 200 millions d’euros à fin 2006», selon cette association. Pour cet exercice, les professionnels du secteur s’attendent à une augmentation du rythme de croissance grâce au développement de l’offshoring.
En effet, cette année a été marquée par la signature de plusieurs conventions avec des entreprises internationales souhaitant externaliser une ou plusieurs parties de leurs activités au Maroc. La stratégie offshore du gouvernement, un élément primordial du plan «Emergence», estime que ce secteur pourrait créer 91.000 emplois et atteindre 15 milliards de dirhams du PNB à l’horizon 2013. Et actuellement, l’on évalue le nombre de postes dans les centres d’appels à 25.000, avec une majorité au service de la clientèle française. «L’attrait du Maroc en tant que destination offshore se voit renforcé par l’intensification de la demande des entreprises européennes, dont les besoins en matière de délocalisation pourraient représenter 20 % de l’ensemble des services offerts», note-t-on.  Dans ce contexte, le Maroc devrait tirer profit de sa proximité géographique avec le marché européen. Son offre offshoring a de quoi séduire notamment dans son volet fiscal.

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