Poste Maroc a procédé, avec les postes de sept pays arabes, à la signature, récemment à Genève, d’une convention multilatérale relative au transfert d’argent par voie électronique. Cette convention a été signée, à l’occasion du 24ème Congrès postal universel, par le Maroc, l’Egypte, les Emirats Arabes Unis, la Jordanie, le Qatar, la Syrie, la Tunisie et le Yémen, a précisé Poste Maroc, dans un communiqué parvenu jeudi 7 août. La mise en place de ce nouveau service traduit la volonté des pays arabes et de l’Union postale universelle de supprimer les mandats poste sur support papier et passer à la dématérialisation de l’ensemble des transferts d’argent entre les pays membres. Cette convention permettra aux résidents des 8 pays signataires d’envoyer ou de recevoir les fonds vers ou de l’étranger à travers un système de transfert d’argent rapide via le réseau postal des pays signataires. Ce nouveau service, qui s’appuie sur l’application IFS (International financial system) développée par le Centre de technologies postales de l’UPU, permet désormais à la région arabe de joindre le réseau financier international de l’UPU. L’aboutissement de ce protocole d’accord, qui s’inscrit dans le cadre du programme de développement régional entre l’UPU et la région arabe, tient compte des principes de la neutralité technologique, de la confidentialité des données, de la lutte contre le blanchiment d’argent, de la sécurisation de traitement et de transmission des ordres de paiement, et de la fiabilisation des paiements entre les opérateurs. Par ailleurs, le directeur général de Poste Maroc, Anass Alami, et le président de la poste espagnole, José Damian Santiago Martin, ont signé récemment à Genève, lors du 24ème Congrès postal universel, un accord pour faciliter les transferts d’argent par voie électronique.
Le service sera proposé dans plus de 1000 bureaux de poste au Maroc contre 2300 en Espagne, indique un communiqué de Poste Maroc. En 2007, les Marocains vivant en Europe auraient envoyé 4,8 milliards d’euros vers leur pays d’origine, a indiqué M. Alami, estimant que le volume des transferts devrait croître de façon significative au cours des prochaines années.