Leaderships féminins arabes et africains pour la culture de la paix
Le congrès international consacré aux leaderships féminins arabes et africains pour la culture de la paix est de retour. Après une première édition en mars 2020, perturbée par le début de la pandémie, cette manifestation revient du 9 au 11 septembre à Marrakech le temps d’une deuxième édition sous le thème «Elle… fait la paix». «Ce sont plus de 30 pays qui y participent», détaille Anissa Nekrachi, présidente du congrès initié par la fondation «Nour pour la solidarité avec la femme rurale» en coordination avec l’organisation marocaine pour l’équité familiale.
Par la même occasion, elle énumère les éminentes personnalités qui sont attendues comme SAR la princesse Douaa Bint Mohamed de l’Arabie Saoudite, Aouatif Hayar, ministre de la solidarité, de l’intégration sociale et de la famille, Hourya Tarmal, ministre d’Etat chargée des affaires de la famille en Libye, et Chantal Mulop, conseillère spéciale du Congo démocratique en jeunesses, genre et violence faite à la femme. De plus, des délégations arabes, internationales et marocaines outre des femmes expertes arabes et africaines sont prévues d’y prendre part pour débattre de l’approche du rôle de la femme arabe et africaine pour la consolidation et le développement de la culture de la paix et la coexistence pour un monde meilleur. «L’enjeu étant la mise en œuvre de la recommandation 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies adoptée le 31 septembre 2000 à propos de la femme, la paix et la sécurité», enchaîne Mme Nekrachi.
Pour la présidente, cet événement est axé autour d’une «vision prospective pour ouvrir des horizons à travers de prochaines éditions encourageant à créer des ponts de développement entre la femme arabe et africaine». Le tout en mettant en lumière les nouveautés permettant de consolider le leadership féminin aux niveaux arabe et africain en véhiculant ses expériences de développement réussies.
«Il est nécessaire de valoriser les nouveautés de l’arsenal juridique au Maroc portant sur le développement du système des affaires, l’encouragement à l’investissement, l’activation du cycle économique, le soutien des entreprises nationales et d’autres chantiers socioéconomiques au centre des grandes stratégies de développement du Royaume», ajoute-t-elle. En tout, le congrès se veut de révéler le rôle de la force douce en appui à la paix.
Pour rappel, la fondation est créée par la présidente à Ouarzazate. Pour l’heure, cette structure rassemble 1.900 femmes adhérentes. De plus, Mme Nekrachi a au compteur une longue expérience en matière de droits et d’initiatives pour femmes.
