Société

Un café avec…Bouchaib Doukkali

© D.R

ALM : Que désires tu prendre ?
Bouchaib Doukkali : j’aime à la fois le thé et le café. Mais maintenant je prendrais bien une tasse de café.

De l’informatique à l’art. Comment s’effectue ce changement?
Mon vrai nom d’abord c’est Bouchaib Rouggany, je suis né à Casablanca, j’ai obtenu mon Bac en lettres modernes en 1990 et un diplôme en informatique de gestion en 1992. Et, ironie du sort, je suis devenu auteur, compositeur et interprète de «chaâbi marocain». Au fait, j’ai chopé le béguin de la musique depuis 1983, et cela a été remarqué par mon entourage y compris le milieu scolaire. Et ainsi mes débuts artistiques se sont effectués avec les activités scolaires et plus précisément le 3 mars 1984 pour célébrer la Fête du Trône. Cette première expérience était une des fortes raisons qui m’ont amené à devenir ce que je suis aujourd’hui.

Et d’où vient le «Doukkali» ?
Tout simplement pour faire référence à mes origines dont je suis très fier.

Que serais-tu devenu si tu n’avais pas choisi la voie d’artiste ?
Ah j’aurais tant aimé devenir avocat. C’était un rêve que je voulais réaliser avant de changer de cap. Mais bon à la fin je me dis que je ne suis tout de même pas très loin de ce rêve, et qu’il est en quelques sortes réalisé. C’est à dire qu’en tant que chanteur, je défends des causes tels que l’amour, la fraternité, la patience… Ce n’est pas mal non plus (rires)

Nous avons déjà vu une athlète et une actrice devenir ministre, tu ne penses pas qu’on va voir un jour un chanteur le devenir aussi ?
Ah loin s’en faut. Le chanteur reste un cas à part même s’il est avec les acteurs dans le même panier d’artistes. En tout cas, je me vois mal en train de prononcer un discours officiel devant le public que de chanter. (rires)

Quelle est l’anecdote qui t’as le plus marqué ?
A vrai dire, il y en a une dont je me rappelle bien. Cela s’est passé à l’étranger. Après la fin de mon concert, un célèbre groupe roumain qui y participait aussi, est venu me voir stupéfait, et m’a demandé comment est-ce possible de jouer avec une telle facilité le violon, tantôt en l’air, tantôt sur le genou et tantôt même sans archet. J’ai répondu que nous les Marocains nous sommes doués et nous avons plusieurs cordes dans notre arc. Ils m’ont demandé à la fin des autographes et des CD.

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