Société

Un café avec…Fatiha Morchid

© D.R

ALM : Café ou thé?
Fatiha Morchid : Un thé à la menthe.

Quoi de neuf?
Je travaille sur un nouveau roman. Et comme vous le savez, un roman ça remplit une vie en en créant d’autres.

Vous êtes pédiatre. Qu’est-ce qui vous a décidée à vous lancer dans la poésie?
(Rires) La littérature a existé dans ma vie bien avant la médecine. J’avais commencé à écrire à un très jeune âge. Après, la médecine a occupé une place importante pendant les années d’études. Actuellement je suis parvenue à un équilibre entre les deux.

Il paraît que vous apprenez l’espagnol, y a-t-il des cours de flamenco en vue?
(Rires) Ça me plairait aussi d’apprendre le flamenco, c’est une expression artistique du corps pleine de poésie. Pour le moment je suis en train d’apprendre l’espagnol. Je trouve que c’est très enrichissant de connaître une nouvelle langue.  

On vous voit rarement avec du make-up. Pourquoi?
Cela dépend des jours. Je refuse toute forme de dépendance y compris celle d’être tirée à quatre épingles tous les matins.

Quel message avez-vous à adresser au nouveau ministre de la culture?
Je lui dis: bon courage. Il a du pain sur la planche.

D’où viennent cette joie et affection que vous affichez?
Je crois être une personne joyeuse et mélancolique à la fois. La joie et la mélancolie sont les deux faces d’une même pièce.    

Qu’est-ce qui explique le fait que votre prénom soit écrit comme Al-Fatiha?
C’est mon père qui a choisi ce prénom. Il était enseignant de la langue arabe, alors il l’a correctement écrit. Ce que j’aime dans ce prénom c’est qu’il a tant de significations comme «Préambule», «Ouverture» et «Conquérante».

A quand un récit autobiographique à cent pour cent?
Je ne crois pas à l’écriture autobiographique à cent pour cent, car notre mémoire est sélective et, en même temps, je pense qu’il y a une part d’autobiographie dans tout ce que nous écrivons.

Qu’aimez-vous dans la vie ? 
La vie (rires). Elle est plus grande que l’écriture, plus grande que l’être humain.

Un sport favori?
La marche au bord de la mer. Elle a le double avantage d’être à la fois une activité physique et mentale car elle permet la méditation. De plus, la mer a toujours été une source d’inspiration pour moi.

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