Un café avec…Nadia Niazi

ALM : Café ou thé ?
Nadia Niazi : Un café

Vous êtes en plein tournage, vous voulez bien nous en parler ?
Je viens de terminer le tournage dans le téléfeuilleton «Ahlam Nassim». C’est le rôle d’une dame malade qui est arrivée à un stade final et qui fait des recommandations à sa fille adoptive. Les faits se passent pratiquement sur un lit de mort.

Et comment évaluez-vous votre rôle de mère dans «L’Amante du Rif» de Narjiss Nejjar ?
Déjà à l’écriture du scénario, Narjiss m’avait dit que ce personnage était fait pour moi. Je trouve que c’est un rôle magnifique qui parle d’énormément de choses et qui montre vraiment toutes les souffrances de la femme dans une société arabo-musulmane.

D’où vient ce calme que vous affichez?
On me l’a souvent dit. Quand même, j’ai mes moments de colère comme tout être humain (Rires). D’où cela vient ? Je ne sais pas si c’est un travail que j’ai fait sur moi-même, mais il doit y avoir beaucoup de nature dedans.

Etes-vous passionnée par la musique comme votre mari, Younès Mégri?
Je le suis, par contre je ne joue aucun instrument, c’est dommage. J’avais déjà essayé mais je regrette de ne pas avoir pu aller jusqu’au bout. Je crois qu’il n’est jamais trop tard.

Etes-vous une bonne cuisinière ?
Je crois que je le suis assez.

Qu’est-ce que Monsieur aime manger ?
Il aime toutes les cuisines et tout ce qui est bon. Il n’y a pas de problème de ce côté.

Avez-vous de nouveaux projets ?
Il y a beaucoup de propositions intéressantes mais je n’en dévoilerais pas les détails parce qu’il n’y a rien de confirmé. J’espère pouvoir les décrocher.

Ne vous attendez-vous pas à des censures sous l’ère du PJD ?
Personnellement, le PJD ne m’inquiète pas. Je pense qu’il devrait défendre la culture. Pour le moment, on a encore rien vu. En fait, un film est un message. Aussi, le cinéma marocain ne fait pas dans le porno. Bien que notre pays soit musulman, il est moderne, ce serait alors une honte qu’il commence à censurer sa liberté. J’espère que nous allons tout faire, y compris le PJD, pour garder cette sérénité qui règne sur le pays.