Société

Un café avec… Zakia Tahiri

© D.R

Café ou thé?
Comme je suis au Maroc, ça sera un thé à la menthe.

Wydad ou Raja?
Moi je suis pour «que le meilleur gagne».

Et vous soutiendriez le Wydad à la finale de la Champions League?
Au fait, pour l’instant, j’ai la tête plongée dans les rushs et les images. Mais qu’est-ce qui se passe déjà dans le foot?!

D’accord !… Que pensez-vous du meurtre de Kadhafi?
Oh ! Il est mort comme un rat. D’un côté, j’ai envie de dire qu’il ne mérite que ça, et d’un autre je me dis que c’est terrible de ne pas savoir tirer sa révérence quand il le faut. J’ai peur de la folie. Par contre, je suis triste pour le peuple libyen, je trouve qu’il mérite mieux que ce qu’il est en train de vivre.

Quand Zakia Tahiri est «Msafra», comment se porte Monsieur?
Très bien. Mais moi, j’ai un mari presque parfait et j’ai beaucoup de chance. Par contre, il faut poser la question à ma fille. Elle trouve que c’est vraiment différent quand c’est lui qui tient les rênes. Déjà, il y a les Beatles à fond à la maison à huit heures du matin et papa danse en passant le balai. Mais ça, il le fait surtout le dernier jour avant que je ne rentre (rires). Mais tout de même, il a son rythme et il se débrouille très bien.

On vous taxe souvent de féministe, est-ce que vous l’êtes?
Non, pas du tout. Je suis tout simplement une femme qui pense que nous devons partager, échanger et avoir les mêmes droits. Je ne me suis jamais battue comme les femmes l’ont fait en mai 68, je ne fais rien d’exceptionnel. J’aime parler du rapport homme-femme parce que c’est le reflet d’une société mais sans plus. Je suis féminine mais pas féministe.

Vous voudriez que votre fille fasse le même parcours que vous?
Je lui souhaite juste d’être aussi passionnée que moi. Je sais qu’elle veut faire du cinéma, mais ce n’est pas ce que je souhaite pour elle. C’est un milieu encore très machiste partout dans le monde.

Comment préparez-vous l’Aïd?
Je n’ai pas assez d’espace pour le fêter comme il se doit et donc, pour moi, cette année ça sera une «sadaka». Mais, s’il y a un petit bout de «boulfaf» qui traîne chez des proches, eh bien je serai là (rires).

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