Le coût global de ce projet est estimé à 13,5 millions de dirhams. Selon des responsables de l’Agence, ce projet venant s’ajouter à d’autres programmes urbains visant l’aménagement d’espaces écologiques récréatifs, s’inscrit dans le souci d’encadrement du développement urbain de la ville en remédiant à ses retombées sur les besoins infrastructurels et autres dysfonctionnements dans l’espace de la cité. La création du périmètre boisé de Sidi Mâafa (200 ha), qui abritera le parc récréatif, remonte à 1952, pour la protection de la ville d’Oujda contre les inondations et la limitation de l’érosion des sols de J’bel Hamra.
Cette forêt, qui joue le rôle de poumon pour la cité, accueille nombre d’habitants pour l’exercice des sports de marche, jogging, hippisme, vélos et autres randonnées. Cependant, le nombre de plus en plus accru des visiteurs a eu des répercussions négatives sur le site, objet d’études, notamment la prolifération de détritus et saletés dans certains endroits de la forêt et la détérioration du couvert végétal, ce à quoi s’ajoute l’inexistence d’installations de sécurité, telles les barrières de protection contre la chute de pierres, la prolifération de branchages et troncs d’arbres séchés et manque de panneaux d’orientation des visiteurs.
Le parc forestier envisagé vise en particulier la satisfaction des besoins des habitants en termes d’espace boisé de détente et de loisirs, l’amélioration du cadre paysager, le renforcement du couvert végétal, la sensibilisation du citoyen quant au rôle écologique de la forêt et susciter sa participation à la préservation du patrimoine forestier. Les opérations d’aménagement de l’espace portent essentiellement sur la création et l’aménagement d’un espace d’accueil, d’un portail et d’un espace mémorial du parc, aménagement d’aires de parking et de jeux pour enfants.