Société

Un militant de l’excellence nommé Tahri-Jouteï

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Mamoun Tahri- Jouteï incarne bien la réussite. Depuis deux ans qu’il est à la tête du département études et documentation de la BMCE Bank à Casablanca, il ne cesse de convaincre par son dynamisme et son charisme. A 30 ans avec un avenir prometteur devant lui, il avance à pas sûrs dans son domaine professionnel. Ce qui le passionne dans son métier, «c’est de me sentir évoluer avec le département que je dirige», nous a-t- il confié.
Enfant, Mamoun Tahri-Jouteï était passionné de voitures : «Je rêvais de devenir ingénieur automobile pour démonter et remonter les moteurs et concevoir des carrosseries… L’idée de travailler dans une banque m’est venue plus tard pendant la préparation de ma thèse de doctorat et après avoir effectué un stage dans une banque à Marseille», ajoute-t-il.   
Son parcours scolaire est des plus brillants. Au lycée Descartes de Rabat, il décroche son baccalauréat en 1993 et  choisit de poursuivre ses études universitaires en France et en Angleterre. Il obtient en 2004 son doctorat en sciences économiques avec mention très honorable de l’Université de la Méditerranée (Aix Marseille II).
Il participe à la réalisation de guides d’investissement portant sur les 12 pays du sud de la Méditerranée dans le cadre du programme MEDA au profit de l’Institut de la Méditerranée à Marseille. Il travaille également comme enseignant à Marseille. Mais il choisit de rentrer au Maroc pour faire carrière : «Je ne regrette pas de rentrer dans mon pays. Bien au contraire, j’estime que j’ai fait le bon choix. Les opportunités qu’offre le Maroc sont de plus en plus attractives. La preuve c’est que j’entame bien ma carrière à la BMCE Bank et je suis sur la bonne voie pour réaliser toutes mes ambitions», déclare-t-il.    
Le poste qu’occupe M. Tahri-Jouteï au sein de la BMCE Bank exige une intense activité de recherche et des qualités réelles d’assiduité et de dynamisme. Il dirige en effet les études sectorielles concernant plusieurs métiers : le textile, l’industrie du papier et du carton, le BTP, l’industrie du café, la promotion du secteur immobilier, la plasturgie, l’aviculture, l’industrie électrique et électronique. Il dirige également la publication du magazine mensuel BMCE Monthly et la revue d’information de la BMCE Bank. Sans négliger ses activités au sein du Centre de documentation, destiné à fournir les informations économiques, financières et bancaires au profit des opérateurs privés et publics.
En France, Mamoun Tahri-Jouteï comptait parmi ces jeunes Marocains dont le comportement faisait d’eux les dignes ambassadeurs de notre pays. Son dynamisme s’est traduit notamment par une intense activité sur le plan social au cours de ses années d’études universitaires. Il participe, par exemple, aux côtés des étudiants de l’école commerciale de Marseille, à l’organisation d’une soirée de gala destinée à faire découvrir le Maroc aux étudiants français.
«Pendant les douze années que j’ai passées en France, explique-t-il, le Maroc a connu beaucoup de changements. J’estime qu’il me faut un peu de temps pour assimiler les multiples évolutions que connaît le Maroc. Il importe d’observer avant d’agir. Je dois d’autre part chercher à mieux évoluer dans mon domaine avant de reprendre mes activités associatives», estime-t-il. Prometteur début de carrière, qui ne devrait pas manquer de le propulser vers les sommets auxquels il semble être promis…

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