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Un plan de surveillance de la pollution dans le pipe

© D.R

Zone côtière de la Région Rabat Salé-Kénitra

Le département de développement durable (DDD), en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), se penche sur le développement d’un plan de surveillance de la pollution dans le littoral atlantique en général et dans la zone côtière de la Région Rabat Salé-Kenitra en particulier.

Ce plan, dont un appel à consultation vient d’être lancé, s’inscrit dans le cadre de l’activité relative à la mise en oeuvre du projet de gestion intégrée de la zone côtière de la Région Rabat-Salé-Kénitra (GIZCRSK) et le Schéma régional du littoral de la même région. «Sur le plan environnemental et dans un contexte d’extrême fragilité des écosystèmes, le littoral marocain, notamment atlantique, subit une pression écologique et environnementale particulièrement forte.

A l’échelle de la Région Rabat-Salé- Kenitra, l’état de santé du Schéma régional du littoral réside dans les sources terrestres de pollution marine ou pollution tellurique», indiquent le DDD et le PNUD dans le document. Et d’ajouter que «cette pollution provient de sources ponctuelles et non ponctuelles (eaux usées domestiques, émissions liquides industrielles, produits agrochimiques (engrais et pesticides), déchets solides ménagers et autres déchets provenant des activités côtières, de la pêche et des activités balnéaires dont les plastiques et micro-plastiques). Elle contribue à la détérioration de la qualité des eaux fluviales et de la mer». Selon la même source, le Schéma régional du littoral a développé un objectif stratégique qui vise la protection, la réhabilitation et la conservation de l’écosystème littoral, et la prévention des risques de sa dégradation. Cet objectif est traduit en 3 objectifs opérationnels dont le premier est dédié à la lutte contre la pollution sous toutes ses formes et à la réduction de ses impacts.

Ainsi, les différentes pressions exercées sur le milieu ne pourront pas être bien évaluées en l’absence de normes marocaines de rejet dans le milieu marin. C’est ainsi que l’expertise du Schéma régional du littoral a préconisé de contribuer à réaliser plusieurs mesures. Il s’agit en effet de la finalisation et l’adoption du projet de décret fixant les valeurs limites de rejets liquides en mer, la mise en place des instruments réglementaires et économiques tatifs pour la lutte contre la pollution agricole dans les zones vulnérables et la transposition des approches établies en Méditerranée dans le cadre de la Convention de Barcelone aux régions littorales atlantiques, dont notamment la gestion de la pollution tellurique générée par les activités basées à terre Land-Based.

Par ailleurs, tout en se basant sur les objectifs stratégiques et opérationnels du Schéma régional du littoral de la même région, la même source note que le projet GIZC-RSK envisage de promouvoir l’approche «Services écosystémiques » et ce, à travers la mise à niveau des services écosystémiques du littoral de la Région, l’identification des flux des déchets et le renforcement de l’observation et de la gestion de l’information sur le littoral de la région Rabat- Salé-Kénitra.

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