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Une nouvelle grève de quatre jours du 19 au 22 février

© D.R

Les enseignants des Aref reprennent leur mouvement de protestation

Le bras de fer entre les enseignants des AREF et le ministère de l’éducation nationale se poursuit.  La Coordination nationale des enseignants des AREF a annoncé une nouvelle grève de quatre jours, du 19 au 22 février. Ce nouveau débrayage fait suite à une réunion du Conseil national qui s’est réuni le 30 janvier à Rabat. Les enseignants estiment que leur objectif n’a toujours pas été atteint, à savoir intégrer la fonction publique. Signalons que les enseignants des AREF ont observé du 28 au 31 janvier une grève pour exiger un dialogue sérieux avec le ministère. La grève avait été assortie d’une marche nationale qui s’est tenue le 29 janvier à Casablanca. La Coordination nationale des enseignants des AREF continue de protester contre la politique de la sourde oreille menée par le ministère de l’éducation nationale.

La Coordination estime que l’autorité de tutelle ne semble pas pressée de trouver une issue favorable à leurs principales revendications, à savoir l’abandon du recrutement régional dans le cadre du statut des AREF, leur intégration  dans la fonction publique, ainsi que le traitement de tous les dossiers revendicatifs en instance.  Les enseignants dénoncent également  le désengagement du ministère quant aux termes de l’accord du 13 avril 2019, essentiellement en ce qui concerne la suppression des examens de qualification professionnelle ainsi que les retenues sur les salaires et le retard des bourses des promotions 2019 et 2020.

Rappelons que dans ce conflit, le ministre de l’éducation nationale, Saaid Amzazi, avait clairement fait comprendre  que le gouvernement ne pouvait pas faire marche arrière et qu’il a respecté ses engagements quant à l’amélioration des statuts des cadres des AREF, en introduisant toutes les garanties nécessaires à la stabilité professionnelle et la sécurité d’emploi pour ces cadres. Parmi celles-ci figurent celles relatives à la titularisation, tout en conservant l’ancienneté acquise à l’académie, le droit à la promotion dans l’échelle et l’échelon tout au long de leur carrière et la retraite suite à une maladie grave, en garantissant aux cadres des AREF les mêmes droits assurés pour le reste des fonctionnaires de l’État.

Signalons que les contractuels sont intégrés aux académies régionales selon les mêmes conditions que les effectifs de n’importe quel établissement public, sans pour autant accéder au statut de fonctionnaire. Ils bénéficient d’avantages comparables à ceux de leurs collègues fonctionnaires. Cela dit, la mobilité reste  limitée à la région dont relèvera l’académie qui les a recrutés. A travers ces mouvements de protestation, les enseignants-cadres des AREF souhaitent  que le ministère les intègre  dans les statuts de la fonction publique, seule issue pour rétablir une paix sociale.

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