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Une première étude sur la situation des enfants vivant avec leurs mères incarcérées au Maroc

© D.R

Elle ciblera les prisons pour femmes de Casablanca, Fès, Marrakech, Tanger et Agadir

La Délégation générale de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion (DGAPR) au Maroc souhaite mener, avec le soutien technique de l’Unicef au Maroc et le soutien financier de l’Union européenne, une étude sur la situation des enfants vivant avec leurs mères incarcérées. Pour cela, le bureau de l’Unicef au Maroc vient de lancer un appel à consultation pour l’élaboration de cette étude. A ce jour, aucune étude globale n’a été menée au Maroc pour déterminer la situation de ces enfants malgré plusieurs programmes de soutien mis en œuvre par la DGAPR en partenariat avec la société civile au cours de ces dernières années. Cette étude nationale qui constituera une première au Maroc ciblera les établissements pénitentiaires pour femmes dans les régions de Casablanca, Fès, Marrakech, Tanger et Agadir.

Elle vise ainsi les enfants vivant ou ayant vécu avec leurs mères en détention, les mères incarcérées vivant avec leur enfant et les femmes enceintes en détention. Parmi les autres groupes ciblés par l’étude figurent également les professionnels du milieu pénitentiaire en particulier ceux impliqués dans l’aménagement des peines et la prise en charge quotidienne des mères vivant avec leur enfant ; les professionnels de santé intervenant en détention ; les magistrats du siège et les magistrats du parquet ainsi que les membres de la société civile gérant des programmes destinés aux femmes et aux enfants en détention. A noter que cette étude s’inscrit dans le cadre du projet «Himaya, pour un accès des enfants à une justice adaptée et respectueuse de leurs droits» mis en œuvre à travers une convention de partenariat signée entre l’Union européenne et l’Unicef, avec le ministère de la justice comme chef de file. Sur une période de 36 mois Himaya a pour objectif général de rendre le système de justice plus accessible aux enfants et plus respectueux de leurs droits. A travers cette étude, la DGAPR souhaite améliorer les conditions d’accueil de ces enfants et favoriser le maintien et le développement des relations mère-enfant.

Pour son élaboration, le bureau d’étude ou le consultant sera chargé d’effectuer des visites de terrain durant 30 à 40 jours pour collecter les données nécessaires qui serviront au rapport final. La présentation des résultats de l’étude se fera à travers un atelier national auquel participeront les acteurs et parties prenantes de la société civile et du gouvernement impliqués dans cette problématique. Les commentaires et recommandations retenus à l’issue des discussions lors de cet atelier devront être pris en compte par le consultant ou le bureau d’étude dans la version finale du rapport.

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