Le programme d’appui à la transformation pour une université marocaine digitale, entrepreneuriale et inclusive (UM4.0) porte sur la construction et l’équipement de la Faculté de médecine et de pharmacie de Béni Mellal d’une capacité d’accueil de 4.500 places, la construction de 5 cités universitaires de 1.500 lits chacune à Larache, Oujda, Safi, Taroudant et Béni-Mellal ainsi que la mise en place de 10 centres de coding agiles.
La Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un financement de 120 millions d’euros dans le cadre du programme d’appui à la transformation pour une université marocaine digitale, entrepreneuriale et inclusive (UM4.0). Dans un communiqué publié à l’occasion de ses Assemblées annuelles 2024 qui se tiennent jusqu’au 31 mai à Nairobi, la BAD précise que ce programme, qui cible les étudiants, les enseignants du supérieur, les entrepreneurs et les jeunes diplômés, vise à la valorisation du capital humain et à l’autonomisation des jeunes, à travers un accès plus inclusif à un enseignement supérieur d’excellence, innovant et en synergie avec l’écosystème territorial. Ce programme porte sur la construction et l’équipement de la Faculté de médecine et de pharmacie de Béni Mellal d’une capacité d’accueil de 4.500 places, la construction de 5 cités universitaires de 1.500 lits chacune à Larache, Oujda, Safi, Taroudant et Béni Mellal et la mise en place de 10 centres de coding agiles développant un apprentissage actif centré sur les projets. Ce programme vise également à mettre en place des centres de carrière dans les universités (services d’accompagnement sur sites et en ligne) qui bénéficieront à 130.000 étudiants. Il s’agit aussi de mettre en place 12 unités d’insertion professionnelle au niveau universitaire, de créer 12 centres d’appui à l’entrepreneuriat en faveur de 15.000 étudiants et de certifier les compétences entrepreneuriales de 20.000 étudiants. Par ailleurs, ce programme vise à digitaliser les services de recherche pédagogique et scientifique pour les étudiants et les enseignants (plateforme d’orientation, de réorientation et de préinscription, plateforme nationale de renforcement des capacités, plateforme de gestion de la mobilité et des bourses, plateforme de gestion des carrières, plateformes d’e-learning, etc.) et de déployer une infrastructure informatique et un datacenter (centre de données numériques), de mettre en place 167 «parcours d’excellence» dans les centres d’excellence universitaires établis dans les universités en libre accès. En outre, il vise la formation des enseignants du supérieur, nouvellement recrutés et la préparation d’outils d’aide à la décision pour la gestion, le suivi et l’évaluation du système d’enseignement supérieur, de recherche et d’innovation. Pour rappel, le Maroc a adopté le Plan national d’accélération de la transformation de l’écosystème de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation «Pacte ESRI 2030» qui s’articule autour de l’excellence académique, scientifique, opérationnelle et de la gouvernance 4.0. Ce plan s’appuie sur trois leviers de changement, notamment la transformation digitale, la performance du système et la structuration, l’organisation et la régulation.