Plus de 38.000 familles démunies au niveau de l’Oriental bénéficient chaque année du panier alimentaire de Ramadan offert par la Fondation Mohammed V pour la solidarité. Une vaste opération de soutien aux personnes nécessiteuses supervisée au niveau local par une commission provinciale sous la houlette de l’Entraide nationale qui en assure la logistique. Un panier constitué d’un sac de farine de 10 kg, cinq litres d’huile de table, 250 grammes de thé et 4 kg de sucre. Sur le plan des bénéficiaires par province, le nombre des bénéficiaires est réparti comme suit. La province de Nador vient en tête avec 7.900 rations, suivie de Driouch avec 6.800 rations, puis Figuig et Taourirt avec 5.500 rations pour chaque province, Jerada avec 5.100 rations, Berkane avec 4400 rations puis Oujda –Angad avec 2.900 bénéficiaires dont 2100 familles du monde rural. «On essaie de s’adapter aux attentes de la population en difficulté et d’apporter l’aide nécessaire aux personnes âgées, femmes célibataires, handicapés durant le mois de Ramadan qui nécessite des dépenses supplémentaires et c’est dans ce sens que s’inscrit l’opération du panier du mois de Ramadan initiée par la Fondation Mohammed V pour la solidarité et pour laquelle on supervise la distribution», a expliqué à ALM Almghari Idrissi Elarbi, coordonnateur régional de l’Entraide nationale. Au fait, l’Entraide nationale, en plus de sa contribution à la réussite de l’opération panier de Ramadan, mène d’autres actions de lutte contre la pauvreté et la précarité à travers un certain nombre d’opérations qui stipulent l’amélioration des conditions de vie des familles nécessiteuses. C’est le cas pour les différentes formations qu’elle dispense : la qualifiante et la professionnelle. La première s’adresse aux jeunes filles et femmes au foyer qui ambitionnent d’améliorer leurs conditions de vie soit en se prenant en charge soit en contribuant à l’amélioration des conditions de vie de leurs familles. C’est le cas de la formation en couture, broderie ou coiffure. Des actions corroborées par le travail réalisé dans le cadre des centres de formation par apprentissage ou dans le cadre des jardins d’enfants qui se chargent du préscolaire, pour petits enfants démunis, dans les quartiers périphériques. Quant à la formation professionnelle, elle vise surtout les enfants déscolarisés qui n’ont pas le niveau pour accéder aux centres de formation professionnelle. «On essaie de leur faire apprendre un métier pour qu’ils puissent intégrer le tissu économique, notamment la mécanique, l’informatique et l’électricité», ajoute M. Almghari.
L’Entraide nationale intervient aussi dans le cadre de la lutte contre la précarité à travers l’appui aux établissements de protection sociale et aux associations qui gèrent Dar Taliba, Dar Talib, les centres des handicapés et l’Organisation alaouite pour la protection des aveugles. Ces dernières perçoivent des subventions annuelles de fonctionnement et d’équipement pour assurer des services à la hauteur des attentes. Sur le plan des statistiques, l’Entraide nationale compte quelque 200 centres d’entraide au niveau de l’Oriental. Ils sont gérés par 300 cadres administratifs, techniciens, travailleurs sociaux et agents de services.